mardi 29 septembre 2009

BALADE EN BOURGOGNE




Un nom tel une cascade jaillissant,cachée dans le fond d'un vallon au coeur de la forêt de Châtelun.
Le plus bel exemple et le plus ancien de cette architecture cistercienne, dépouillée,en Europe.
Eglise ,cloître,réfectoire,dortoir,boulangerie,forge, tout est là, pour l'idéal d'autarcie .
Fondée en 1118 par Saint Bernard,c'est Fontenay


Le monastère dans son écrin de verdure

l'église abbatiale abritant les gisants de Dreux II de Mello et d'Elvise de Montréal aux côtés desquels se tiennent des petits moines en prière, une très belle statue de la Vierge à l'enfant



un retable du XIV ème avec au centre la Crucifixion.




La salle capitulaire,le chauffoir

Déambuler dans le cloître en pensant à tous les moines qui m'ont précédée


La lumière au naturel







l'eau



Un jardin reposant où on a envie de se poser avec un livre

Fontenay en quelques dates:
1147 consécration par le Pape Eugène III
1269 Elle devient abbaye royale
1359 Pillage par les armées d'Edouard III
1789 Révolution
1790 Les huit derniers moines quittent l'abbaye
1791 Elle est vendue par les révolutionnaires à Monsieur Hugot qui la transformera en papeterie
1820 Elle est rachetée par Elie de Montgolfier
1852 Elle est classée Monument Historique
1903 Extension de la papeterie
1906 Edouard Aynard,gendre des Montgolfier achète Fontenay,démantèle les bâtiments industriels entame de grands travaux jusqu'en 1911 et la fait renaître
1981 classée Patrimoine Mondial par l'UNESCO

Fontenay est une propriété privée,que je vous invite à visiter



dimanche 27 septembre 2009

JAN KARSKI


Jan Karski,catholique,résistant polonais,qui en 1942 entre dans le ghetto de Varsovie,pour se rendre compte et rendre compte au monde,que des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants meurent.

Ce que j'appris alors au cours de nos rencontres dans cette maison,et plus tard quand je fus amené à constater les faits par moi-même ,était horrible,au-delà de toute expression.

Il risquera sa vie pour signifier aux alliés,l'extermination des juifs d'Europe.
Il tentera désespérément de délivrer ce message,de faire prendre conscience au monde de cette infamie.
C'est ce que nous raconte ce livre constitué de trois chapitres.
Le premier relate son interview par Claude Lanzmann ,pour son film Shoah.
Le second beaucoup plus poignant,retrace sa vie durant la seconde guerre mondiale,telle qu'il l'a décrite dans un livre publié en 1944.
Le troisième,où la fiction commence,ce sont les réflexions de Karski que l'on n'a pas écouté,ses insomnies,sa révolte,sa colère,son silence,ses interrogations,pourquoi les alliés n'ont rien fait pour arrêter l'extermination des juifs.

Un livre que j'ai lu d'un trait.

samedi 26 septembre 2009

ENCORNETS AUTOUR DU PUITS



Avoir trouvé de nouveau dans un de mes magasins favoris ce riz que j'aime tant,m'a rappelé une recette qui n'est jamais meilleure qu'à cette saison au moment où ces légumes que j'utilise sont le plus goûteux.
Dans une cocotte en fonte on va mettre un peu d'huile d'olive y faire fondre un cube de bouillon de volaille aux herbes, puis verser une tasse de riz,remuer pour bien l' imprégner et couvrir de trois tasses d'eau.A la reprise du bouillon on réduit le feu au minimum on couvre et on oublie pendant une trentaine de minutes.On ne sale pas car il y a déjà du sel dans le cube de bouillon
Pendant ce temps,on va dorer à feu vif,un gros oignon doux des Cévennes finement émincé,auquel on ajoutera un poivron rouge et un vert coupés en touts petits dés.Les oignons vont prendre une jolie couleur ,les poivrons devenir translucides,alors on pourra verser une grosse poignée de dés de jambon cru,puis les encornets en morceaux.Bien remuer et incorporer trois tomates pelées et épépinées.On saupoudre de mélange sel,poivre piment d'Espelette et on laisse cuire à découvert en remuant régulièrement.
Lorsque les encornets auront fini de rendre leur eau, on pourra réduire le feu,alors la sauce va commencer à s'épaissir et on versera un trait de vinaigre Balsamique.
Voila le riz est maintenant cuit



les encornets sont tendres, on peut servir.




mardi 22 septembre 2009

A PROPOS D'ELLY






Film du réalisateur iranien Asghar Farhadi.
Quatre couples ,la trentaine passent le week-end au bord de la mer dans une maison qu'ils ont louée.
Tous mariés sauf un de leur ami de la faculté de droit,Ahmad,divorcé,et Elly institutrice,invitée par l'une d'entre eux, Sepideh, jouant les entremetteuses.
Tout se passe pour le mieux,sur le ton d'une gentille comédie,mais lorsque Elly disparaît,tout tourne au drame.
Mais qui est Elly? Que lui est-il arrivé?
Toutes les possibilités nous seront suggérées.
Un film qui oscille entre tradition et modernité,selon le réalisateur.
En effet,des femmes foulardées mais qui incendient leurs maris,des téléphones portables,des voitures qui ne sont autres que des 4X4,mais aussi un mari qui tape sa femme:elle l'a "obligé à porter la main sur elle".....
On s'attache à tous ces personnages,particulièrement à Elly et sa fragilité qui transparaît.
Le spectateur pendant près de deux heures est tour à tout porté par la joie,la tristesse,la peur ,la honte.
Deux heures qui m'ont captivée


lundi 21 septembre 2009

TITIEN TINTORET VERONESE


Une mise en scène et une construction intéressantes.
Huit salles aux murs lavande,bleu nuit,pourpre,gris....
Huit thèmes:Rivalités naissantes,Portraits de représentation,Le reflet et l'éclat,Entre sacré et profane,Nocturnes sacrés,L'art en personne,La peinture en miniatures,La femme désirée.
C'est au Louvre dans le hall Napoléon,cette exposition tant médiatisée,consacrée aux trois génies vénitiens du Siècle d'or où les tableaux nous sont présentés sous forme de jeu de comparaisons.
Trois peintres qui vont se côtoyer pendant plus de trente ans,s'influencer,s'inspirer.
Si l'on espère y revoir les tableaux que nous avons tant aimés dans les églises vénitiennes on sera déçu.Un seul je crois provient de Venise.
Ici ce sont les nus et les portraits qui dominent,la richesse des matières,le vert tilleul,le bleu gris,le pourpre.
Des commentaires passionnants de Jean Habert et Vincent Delieuvin à travers l'audioguide.
Emulation?Antagonisme? Difficile de savoir, mais l'un ou l'autre,l'un et l'autre ,sont pour notre plus grand plaisir

Si on imagine que Giorgione est le Manet de la peinture vénitienne du XVI ème siècle,et que Titien en est le Renoir,alors Bassano en est sûrement le Monet.
Roberto Longhi
Viatico per cinque secoli di pittura veneziana 1946

samedi 19 septembre 2009

L'ANNONCE

Paul célibataire la quarantaine passée est agriculteur dans le Cantal.
Il a été débarqué à l'âge de 17 ans chez deux oncles,célibataires eux aussi,propriétaires de cinquante trois hectares,aujourd'hui octogénaires.
Avec lui sa soeur Nicole.
Autant Paul est doux et doté d'une bonhomie placide,autant Nicole est sauvage et frustre.
Annette vit seule elle aussi,dans le Nord,où elle élève son fils de onze ans.
Pour Paul il n'est pas question de finir ses jours seul,et il souhaite voir un enfant dans la maison,y grandir,jouer,rire,partir,revenir.
Alors il passera une annonce dans le Chasseur Français,à laquelle,Annette qui souhaite refaire sa vie,cette vie qu'elle a longuement défaite plusieurs fois avec patience,va répondre.
Marie -Hélène Lafon nous raconte la rencontre de ces deux êtres,comment ils vont apprendre à se connaître ,à se rapprocher, dans un milieu archaïque et rigide.
Elle décrit cette région rude,parfois sauvage et hostile,où la nuit ne tombe pas mais monte à l'assaut.Ses habitants,un peu à l'image de ce pays perdu,au bout de rien,où lorsqu'on parle de ses parents on dit encore"le papa,la maman".Dans ce pays où tout tourne autour de l'étable,où les vaches ont un prénom de fleur,de femme,de ville,Paquita,Marseille,Marguerite,où elle sont traitées,comme nulle part ailleurs,presque mieux que les gens.
Une écriture singulière et qui lui est propre,des phrases longues où parfois on a envie de glisser une virgule ou deux,alternent avec des phrases très courtes et rythment ce récit que l'on pourrait qualifier de roman d'ambiance,où petit à petit l'amour fait son chemin.


C'est pourquoi il avait réfléchi,conçu,agencé et manigancé,comme il savait le faire,en homme industrieux rompu aux longs travaux de patience.Ils auraient beau, les trois,tournicoter,finasser,ruminer,tempêter et se caparaçonner dans un silence hostile,Annette viendrait,et,si elle le voulait,elle resterait,creuserait sa trace


Nicole était la gardienne de Fridières la grande pêtresse de cette religion du pays,ramassé sur lui- même, clos et voué à le rester autant par les fatalités de sa géographie et de son climat que par les rugeuses inclinations de ses habitants.On finirait au mieux par être toléré à Fridières,on n'y serait pas accueilli,en dépit de Paul et de tout son bon vouloir d'homme pacifique et résolu.Nicole éructait sa loi plus qu'elle ne l'énonçait la bougonnant vaguement

jeudi 17 septembre 2009

POUR LES IDEES HEUREUSES


Un mouchoir de mariée que Marine pourrait tenir,ou bien sa maman pour essuyer ses larmes d'émotion


mercredi 16 septembre 2009

mardi 15 septembre 2009

LA DOUBLE VIE D'ANNA SONG


Loin des best- sellers de la rentrée littéraire ce livre m'a ravie.
J'ai été séduite tant par la qualité d'écriture que par la construction.
Tiré d'une histoire vraie qui avait fait la une de la presse musicale,celle de Joyce Hatto,ce roman est un genre de journal à quatre mains,alternant coupures de presse et narration de Paul l'époux,qui raconte son enfance ainsi que son amour éperdu dès son plus jeune âge pour la jeune Anna.
Des pages magnifiques et empreintes de nostalgie sur le Vietnam pays d'origine d'Anna.
Un roman bien mené,d'amour fou et tragique, du premier amour,le grand,l'unique,de la folie d'aimer et jusqu'où elle peut mener,de souvenirs d'enfances,de confessions.
L'auteur se joue de nous jusqu'au bout ,jusqu'aux dernières lignes dirai-je pour notre plus grand bonheur.

J'ai retrouvé le même plaisir que lors de la lecture du roman précedent de Minh Tran Huy ,La princesse et le pêcheur,et toujours cette nostalgie de son pays qui transpire à travers ses lignes

lundi 14 septembre 2009

POUR ROSE ET GRIS


Ce drap pour lequel j'ai craqué est devenu le rideau de ma chambre à la campagne,tout simplement posé sur la tringle

dimanche 13 septembre 2009

SUR LA ROUTE DU RETOUR



Entre Rouen et Lisieux,elle étend paisiblement ses bâtiments au fond de la vallée du Bec ,petite rivière qui lui a donné son nom.Abbaye de Bec-Hellouin.

Fondée en 1034 par le chevalier Herluin,suivi par Lanfranc de Pavie et Anselme d'Aoste ,qui en firent sa renommée ,elle aura une influence internationale et possèdera au XII ème vingt-cinq prieurés en Angleterre et une vingtaine en France.
Tranformée après la Révolution en écurie des armées,elle sera restaurée entre 1948 et 1959.
Depuis 1948 elle a retrouvé sa vocation première le visiteur y est accueilli par des moines bénédictins olivétains.



Une visite guidée obligatoire un peu rapide qui nous laisse sur notre faim,difficile de flâner dans le cloître





on peut s'attarder davantage dans l'ancien réfectoire transformé aujourd'hui en église abbatiale







où on peut admirer quelques statues provenant de l'ancienne église notamment celle de Notre- Dame du Bec et de Saint Augustin.

Dans le village aux rues calmes et fleuries avec ses maisons à colombages se trouve l'église Saint André qui abrite quelques statues et bas- relief de l'ancienne église abbatiale




Il a bien fallu quitter ces paysages de pommiers et bocages normands ,avec l'idée d'y retourner lorsque la tour Saint-Nicolas aujourd'hui empaquetée se laisserait de nouveau regarder

samedi 12 septembre 2009

UNE VILLE QUE J'AIME


Un moment éprouvant et douloureux,accompagner pour la dernière fois un ami qui a choisi de partir.
Un besoin impérieux de s'ôter certaines images de la tête,de faire le vide,arrêter de chercher le pourquoi du comment.
Une balade dans une petite ville à l'atmosphère unique,dans laquelle de nombreux peintres ont trouvé une source d'inspiration.
Henri de Régnier disait d'elle qu'elle se niche dans un écrin de verdure,enserrée entre deux collines elle a un charme fou,son bassin,ses vieilles rues.Ici le temps s'arrête.
On connaît tous de cette ville l'église Sainte Catherine,construite en bois avec son clocher séparé.
Beaucoup moins l'église Saint Léonard qui est un havre de paix,et bien moins visitée.
Un portail de style gothique flamboyant vous accueille,avec son cadran d'horloge du XVIII ème et son clocher octogonal orné d'instruments de musique.







véritables coquilles bénitiers rapportées par des marins honfleurais

Un intérieur reposant avec des fresques sur les murs




de belles statues en bois


Le calme,la paix,la sérénité


Honfleur a toujours été le plus cher de mes rêves
Charles Beaudelaire

vendredi 11 septembre 2009

POUR LES IDEES HEUREUSES



C'était aujourd'hui dans une petite église de Normandie tout près d'une très belle abbaye.

jeudi 10 septembre 2009

"PAPILLOTTES DE SAUMON"

La journée s'annonçait belle,un beau soleil dans un ciel bleu certes pas très franc , mais qui prédisait tout de même une soirée agréable.Mais au fur et à mesure ces nuages que l'on n'aime pas vraiment sont arrivés et devenus de plus en plus nombreux et de plus en plus persistants.Il fallait se rendre à l'évidence il n'y aurait pas de jardin ce soir.
Le livre le remplacerait avantageusement et fournirait une bonne excuse pour encore une fois retarder le moment où on ne peut plus reculer.
La fraîcheur ambiante aidant on avait davantage envie d'un plat chaud.Mais bien plus envie de continuer sa lecture.
Le point de non retour ayant été atteint il a fallu improviser, et vite.
Dans plat en silicone on a mis un pavé de saumon,quelques dés de courgettes et de tomates,un filet d'huile d'olive,une pincée de curry, de l'aneth en branche plus quelques graines,puis du maïs blanc et une peu d'amandes cuisine,sel,poivre.


On a posé le couvercle




juste au moment où la porte s'ouvrait suivi de l'éternelle question........
On a glissé dans le four.
Une bonne douche avec son mélange,un gel douche neutre auquel on ajoute de l'huile d'amande douce et quelques gouttes d'essence essentielle de lavande ou de verveine selon son humeur,sous laquelle on a traîné un peu sous peine de devoir mettre le couvert.



mardi 8 septembre 2009

GRATIN DE TOMATES


Un rythme difficile à reprendre,encore de belles journées qui le soir de retour à la maison nous incitent davantage au passage obligé par le jardin , que par la cuisine, et quand le gentilhomme arrive, à la question "qu'est-ce qu'on mange ce soir?",on n'a pas vraiment de réponse.
Alors le matin il aura bien fallu faire un petit tour dans cette cuisine, pour d'abord mettre deux oignons à dorer doucement dans une sauteuse avec deux ou trois gousses d'ail,puis ajouter,une poignée d'herbes selon son humeur,et enfin de la chair à saucisse.
Pendant que cela cuira doucement encore une fois on pèlera et épépinera des tomates,que l'on mettra toujours et encore dans une passoire ,alors pour lui faire plaisir et pour changer on saupoudrera d'or blanc récolté selon la tradition par les sauniers.
On laissera s'égoutter gentiment on coupera le feu sous la sauteuse et on fermera la porte de la cuisine.
Le soir on ne va pas courir dans le jardin mais faire un tout petit saut dans la cuisine,juste le temps de verser cette préparation





dans un plat à gratin et de faire saisir les tomates,on baisse le feu et enfin on peut aller dans le jardin.
Le plaisir de pouvoir répondre ,un peu espiègle"c'est prêt,le temps que je prenne une douche et que tu mettes le couvert!"à l'éternelle question......
Discrètement on se glisse dans la cuisine,on verse les tomates sur le mélange,un peu de fromage rapé et vite au four 180° pour une trentaine de minutes




lundi 7 septembre 2009

LES JARDINS DE COURANCES OU LE MONDE DES REFLETS




L'eau est omniprésente en ces lieux,des eaux courantes d'une transparence extraordinaire,d'où leur nom: Courances.



Quatorze sources jaillissent et alimentent dix-sept pièces d'eau, puis continuent leur chemin jusquà la petite rivière ,Ecole, qui serpente le long d'un des murs d'enceinte.

Des jardins tracés à la Renaissance, le jardin clos médiéval n'est plus,mais celui à la francaise n'est pas encore né,c'est le jardin d'eau,typique de cette époque.
Depuis plus de cinq siècles,chaque propriétaire a donné son coup de patte sans pour autant en bouleverser l'ordonnance.
A côte de la foulerie,le jardin japonais,nous rappelle une autre balade,créé avant la Première guerre mondiale par la propriétaire de l'époque aidée de Kitty Llood Jones,disciple de Gertrud Jekill (encore elle ) repris par la propriétaire actuelle:
Parotsia persica,érables nains,liquidambars,acers,bambous,gunneras,magnolias,hostas et fougères ,composent un magnifique tableau changeant au fil des heures.






Chaque saison nous y offre son charme,malheureusement,on ne peut s'y promener entre la Toussaint et Pâques




Reflet du clocher dans le bassin du presbytère

Ce jardin est ancien,mais n'est pas un musée,il n'est pas figé,sa création continue et il doit répondre aux goûts,aux idées et surtout aux nécessités de notre époque
Valentine Hansen

vendredi 4 septembre 2009

CHIARA A LA PAGODE



Il est des lieux qui m'attirent quoi qu'il s'y passe.
La Pagode est de ceux-la.Située en plein VII ème arrondissement,elle détonne un peu.
Elle a été construite à la fin du XIX ème à cette période où l'Extrême -Orient était à la mode par l'architecte Alexandre Marcel à la demande d'Emile Morin patron du Bon Marché ,c'est une véritable pagode japonaise inspirée du sanctuaire de Toshogu à Nikko.
Emile Morin l'offrit à sa femme qui pourtant le quitta peu après et mit la pagode en vente!!!!
Elle a failli devenir l'Ambassade de Chine ,mais lorsque les Chinois s'aperçurent que les fresques à l'intérieur représentaient une défaite de l'armée chinoise face aux Japonais,ils changèrent d'avis.
Elle a été transformée en cinéma en 1931 et elle est classée depuis 1986.
C'est en ce lieu que Cocteau donna la première du Testament d'Orphée.

Actuellement on peut y voir la belle Chiara dans le dernier film de Christophe Honoré Vivez Libre ou Non ma fille....
Chiara Mastroianni incarne le rôle de Léna,trentenaire, mère de deux jeunes enfants,anesthésiste,qui vit une période de révolte et un désir de liberté.
Un peu déprimée par son divorce récent,elle envoie tout promener y compris son métier.
Elle est difficile à comprendre tant par son entourage qui veut à tout prix son bonheur,sa mère adorable mais étouffante et envahissante,la soeur assez castratrice ,que par le spectateur.
C'est tour à tour la fuite,la fureur,la panique, l'affrontement,les pleurs, le rire,l'émotion,le sentiment de trahison.
Tout cela sous les yeux des enfants.....
Les hommes sont un peu en retrait,le père,le frère loufoque, ainsi que les maris.
Cela fait un peut penser aux chroniques familiales de Claude Sautet,mais on en est loin,Chiara est belle,la maison de famille en Bretagne aussi,ceci compense cela


mercredi 2 septembre 2009

SALADE DE RENTREE



Une journée longue et pénible,comme toutes celles de rentrée où il faut remettre tout le monde dans une ambiance de travail où on retrouve les embouteillages et arrive à la maison en même temps que la nuit.
Une journée pluvieuse ,avec heureusement un peu de soleil en fin d'après-midi,mais qui ne laissait pas la possibilité de dîner dans le jardin.
Pas très envie de passer du temps en cuisine mais un besoin tout de même de se faire plaisir,le matin avant de partir on avait programmé un pain aux figues, c'est tout ,se disant qu'on rentrerait de bonne heure.
Plus grand chose à la maison à part du mesclun et de la bressaola et quelques fruits frais dont des figues de Sollies.
On a disposé le mesclun sur un plat,quelques figues que l'on a pelées et coupées en quartiers sans les séparer, les tranches de bressaola,des copeaux de parmesan.
Une émulsion avec quelques cuillères d'huile,du vinaigre balsamique , et quelques gouttes de fantaisie que l'on répartit sur l'ensemble.


le pain aux figues, j'avais mis trop de figues à mon goût à revoir