Une journée de Noël aux températures printanières ,j'étais en chandail jusqu'à la tombée de la nuit.
Une belle balade d'une dizaine de kilomètres sur les traces de William Merwin que je ferai de nouveau avec vous très bientôt
Qui depuis mon causse m'a amenée
"dans la vallée ou la vie avait surgi du sol épais de la plaine et de
sa rivière et possédait quelque chose de sa douceur "
L'appel du Causse page 70
d'Amartia
samedi 28 décembre 2013
mardi 24 décembre 2013
JOYEUX NOËL
C'est depuis mon Lot que je viens vous souhaiter un JOYEUX NOËL
Pour vous je me suis rendue dans un village voisin photographier un devant de maison
Généralement l'été c'est.....
Je me doutais que Noël serait soigné.
J'ai pu prendre toutes les photos que j'ai voulu avec la bénédiction du propriétaire qui sans cesse scandait "c'est beau hein?
J'ai pu prendre toutes les photos que j'ai voulu avec la bénédiction du propriétaire qui sans cesse scandait "c'est beau hein?
-Oh oui Monsieur c'est très beau !
-Vous avez vu pour Halloween ce que j'avais fait?
-Non je le regrette bien du reste ,nous ne sommes pas venus cette année,l'année prochaine peut-être
-N'oubliez pas de venir ce sera encore mieux
-Ah alors ,je viendrai ,Joyeux Noël Monsieur
-Bon réveillon Madame"
mardi 17 décembre 2013
MAGNIFIQUE
J'ai reçu ce matin un livre.
Et alors !!! devez-vous penser
Ayant un emploi du temps assez chargé en ce moment et oui si vous croyez que c'est simple de jouer au Père Noël et que cela se fait tout seul ,j'y jette juste un oeil me promettant d'y consacrer un moment en fin de journée ,mes yeux s'arrêtent sur une photo en dessous de laquelle il est légendé"Michael Taylor et William Merwin à Lacam en mai 2012"
Lacam????
Vous cela ne vous dit rien mais moi....C'est un magnifique hameau faisant partie de mon village où je vous ai déjà amenés en promenade.
Non c'est juste une coïncidence des Lacam sur le Causse il doit y en avoir d'autres.
Je tourne quelques pages et les mots Carennac,Gintrac me sautent aux yeux.Mais alors ce serait bien MON Lacam?
Ce n'est pas possible ,je vais plus avant alors que la pendule me rappelle que le compte à rebours a commencé que j'ai vraiment autre chose à faire.
Et tout à coup tout se bouscule dans ma tête, Merwin ,mais bien sûr c'est ce Monsieur "Merouine "( avec l'accent!) dans notre village.
Ce Monsieur si discret dont l'épouse sillonait la campagne au volant de sa petite R5 verte,l'Américain comme disaient nos paysans du coin.
Tant pis je me passerai de déjeuner mais il faut que j'en ai le coeur net ,miraculeusement des phrases
se détachent au détour d'une page
C'est bien cela c'est MON Lacam et l'auteur de ce livre n'est autre que "Monsieur Mérouine"
deux granges en pierres tout en longueur éclipsant la vallée,
flanquées d'une petite tour carrée
une vaste étendue de la vallée
un fleuve quelques centaines de mètres plus bas
un chateau de pierres rouges
le chemin
la maison
C'était en 1950 et soixante ans après rien n'a changé(mis à part les ronces qui ont disparu et les bâtiments magnifiquement restaurés)
Ce livre est un bonheur,un petit bijou diraient certains où se mêlent prose et poésie
Note Blanche
L'automne vient tôt cette année
le dernier matin d'août
la brume emplit la vallée voilant
les dernières roses et la senteur
des feuilles mouillées flotte dans la lumière....
William Merwin
Que l'on soit originaire ou non de cette région ce livre ne peut que séduire et en ces périodes de cadeaux ,en voici un de magnifique.
Un grand merci pour cet émouvant présent .
L'article paru dans Sud-Ouest à l'occasion de la sortie de ce livre (CLIC)
Et alors !!! devez-vous penser
Ayant un emploi du temps assez chargé en ce moment et oui si vous croyez que c'est simple de jouer au Père Noël et que cela se fait tout seul ,j'y jette juste un oeil me promettant d'y consacrer un moment en fin de journée ,mes yeux s'arrêtent sur une photo en dessous de laquelle il est légendé"Michael Taylor et William Merwin à Lacam en mai 2012"
Lacam????
Vous cela ne vous dit rien mais moi....C'est un magnifique hameau faisant partie de mon village où je vous ai déjà amenés en promenade.
Non c'est juste une coïncidence des Lacam sur le Causse il doit y en avoir d'autres.
Je tourne quelques pages et les mots Carennac,Gintrac me sautent aux yeux.Mais alors ce serait bien MON Lacam?
Ce n'est pas possible ,je vais plus avant alors que la pendule me rappelle que le compte à rebours a commencé que j'ai vraiment autre chose à faire.
Et tout à coup tout se bouscule dans ma tête, Merwin ,mais bien sûr c'est ce Monsieur "Merouine "( avec l'accent!) dans notre village.
Ce Monsieur si discret dont l'épouse sillonait la campagne au volant de sa petite R5 verte,l'Américain comme disaient nos paysans du coin.
Tant pis je me passerai de déjeuner mais il faut que j'en ai le coeur net ,miraculeusement des phrases
se détachent au détour d'une page
C'est bien cela c'est MON Lacam et l'auteur de ce livre n'est autre que "Monsieur Mérouine"
deux granges en pierres tout en longueur éclipsant la vallée,
flanquées d'une petite tour carrée
une vaste étendue de la vallée
un fleuve quelques centaines de mètres plus bas
un chateau de pierres rouges
le chemin
la maison
C'était en 1950 et soixante ans après rien n'a changé(mis à part les ronces qui ont disparu et les bâtiments magnifiquement restaurés)
Ce livre est un bonheur,un petit bijou diraient certains où se mêlent prose et poésie
Note Blanche
L'automne vient tôt cette année
le dernier matin d'août
la brume emplit la vallée voilant
les dernières roses et la senteur
des feuilles mouillées flotte dans la lumière....
William Merwin
Que l'on soit originaire ou non de cette région ce livre ne peut que séduire et en ces périodes de cadeaux ,en voici un de magnifique.
Un grand merci pour cet émouvant présent .
L'article paru dans Sud-Ouest à l'occasion de la sortie de ce livre (CLIC)
samedi 14 décembre 2013
LE BONHEUR N'Y EST JAMAIS FINI
On habite Paris depuis longtemps on pense bien le connaitre et pourtant on y trouve parfois merveille .Des paysages
qu'on n'avait jamais vus ,des ambiances...
qu'on ne soupçonnait pas.
Comment avait-on pu ignorer sa ville à ce point,Le voyage n'y est donc jamais fini?
L'amour qu'on lui porte prend des saveurs plus riches ,comme il arrive aux vieux couples dont le bonheur certains jours se renouvelle
365 Bonheurs parisiens
Elle me citait un des passages de ce livre la semaine passée ,mes amis de face de bouc savent que les trois quarts de notre maison sont sous l'emprise de gros travaux depuis plus de deux mois et pour encore un petit mois,comme je le lui disais ce livre m'est inaccessible en ce moment alors je suis allée dans une librairie , afin de le picorer et photographier certains passages dont je me souvenais dont celui-ci
Je n'ai pas encore l'habitude des nouvelles berges de Seine qui s'offrent aux parisiens ,lorsque je sors de chez moi et que j'arrive sur le Pont Alexandre III j'ai l'habitude de me diriger vers la droite (n'allez pas en tirer des conclusions hâtives je pense à Liliforcole et Bretonne qui vont brocarder je lis déjà leurs goguenardises...) ayant une réunion à deux pas de notre Tour
je suis rentrée chez moi en empruntant ces nouvelles berges piétonnes dont l'ambiance hivernale n'est pas celle de guinguette de cet été ,mais quelle lumière fabuleuse
quelle ambiance
Ce sera ma participation à la
D'Amartia
qu'on n'avait jamais vus ,des ambiances...
qu'on ne soupçonnait pas.
Comment avait-on pu ignorer sa ville à ce point,Le voyage n'y est donc jamais fini?
L'amour qu'on lui porte prend des saveurs plus riches ,comme il arrive aux vieux couples dont le bonheur certains jours se renouvelle
365 Bonheurs parisiens
Elle me citait un des passages de ce livre la semaine passée ,mes amis de face de bouc savent que les trois quarts de notre maison sont sous l'emprise de gros travaux depuis plus de deux mois et pour encore un petit mois,comme je le lui disais ce livre m'est inaccessible en ce moment alors je suis allée dans une librairie , afin de le picorer et photographier certains passages dont je me souvenais dont celui-ci
Je n'ai pas encore l'habitude des nouvelles berges de Seine qui s'offrent aux parisiens ,lorsque je sors de chez moi et que j'arrive sur le Pont Alexandre III j'ai l'habitude de me diriger vers la droite (n'allez pas en tirer des conclusions hâtives je pense à Liliforcole et Bretonne qui vont brocarder je lis déjà leurs goguenardises...) ayant une réunion à deux pas de notre Tour
je suis rentrée chez moi en empruntant ces nouvelles berges piétonnes dont l'ambiance hivernale n'est pas celle de guinguette de cet été ,mais quelle lumière fabuleuse
quelle ambiance
Il va sauter aux yeux des "photographes" que j'ai triché. Les habitués de Paris remarqueront la façade du musée du quai Branly au soleil couchant et la verrière du Grand Palais sous un soleil un peu plus haut et se demanderont comment cela se fait!!! Je l'avoue je n'avais pas mon appareil photo en sortant de réunion, nous avons eu à Paris une semaine bénie des dieux pour les amateurs photographes aussi le lendemain je me suis fait un petit cadeau j'ai refait la promenade en sens inverse entre seize et dix sept heures au moment
où ces lumières inimaginables habillent Paris
Il n'est pas désagréable de remonter le temps
Ce sera ma participation à la
D'Amartia
jeudi 5 décembre 2013
MES REGARDS
Ceindre son cou de cette douce et chaude étole enfin terminée ,au point demandant une attention constante,donnant un peu de fil à retordre
Glisser ses pieds dans ces confortables chaussures de marche citadine,se couvrir de son manteau si léger qu'on ne le sent pas sur les épaules mais si chaud ,ne pas oublier son meilleur ami et profiter de cette délicieuse journée
qui n'est plus tout à fait automnale mais pas encore hivernale.
C'était un de ces après-midi qui remuent en nous des joies secrètes, qui nous allument les yeux et versent sur nous un tumultueux bonheur de vivre.
Maupassant
L'air est si beau qu'il parait chatoyant
Sous les midis profonds et radiants
On dirait qu'il remue en roses de lumière
Emile Verhaeren
Il regarde traîner son manteau semé d’îles,
Et, superbe, à plaisir prodiguant les détours,
S’avance vers la ville aux immenses faubourgs
Où, plein de majesté, comme les patriarches,Il entre, glorieux, sous la splendeur des arches !
La Ville avec orgueil, du haut des grands quais blancs
Regarde s’avancer ses flots nobles et lents.
Les vieux palais bâtis par les races lointaines
Suspendent sur ses eaux leurs terrasses hautaines.
Les rêveurs éblouis vont voir, les soirs vermeils,
Sur ses flots somptueux descendre les soleils ;
Albert Samain Le Fleuve
Glisser ses pieds dans ces confortables chaussures de marche citadine,se couvrir de son manteau si léger qu'on ne le sent pas sur les épaules mais si chaud ,ne pas oublier son meilleur ami et profiter de cette délicieuse journée
qui n'est plus tout à fait automnale mais pas encore hivernale.
C'était un de ces après-midi qui remuent en nous des joies secrètes, qui nous allument les yeux et versent sur nous un tumultueux bonheur de vivre.
Maupassant
L'air est si beau qu'il parait chatoyant
Sous les midis profonds et radiants
On dirait qu'il remue en roses de lumière
Emile Verhaeren
Il regarde traîner son manteau semé d’îles,
Et, superbe, à plaisir prodiguant les détours,
S’avance vers la ville aux immenses faubourgs
Où, plein de majesté, comme les patriarches,Il entre, glorieux, sous la splendeur des arches !
La Ville avec orgueil, du haut des grands quais blancs
Regarde s’avancer ses flots nobles et lents.
Les vieux palais bâtis par les races lointaines
Suspendent sur ses eaux leurs terrasses hautaines.
Les rêveurs éblouis vont voir, les soirs vermeils,
Sur ses flots somptueux descendre les soleils ;
Albert Samain Le Fleuve
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