samedi 26 juin 2010

MARQUISE,COLETTE , MISSY

Depuis quelques jours j'ai une nouvelle fois rejoint le gentilhomme encore et toujours en compétition.
C'est ici que cela se déroule






aux Rochers-Sévigné.
Ce petit bain dans la littérature m'a fait souvenir d'un lieu  magnifique et magique,découvert il y a quelques années un peu plus au nord.
Vous le savez je ne suis pas  "avare de kilomètres "quand il s'agit de passer de bons moments.
Donc me voici en route vers cette ville célèbre pour ses huitres




face au Mont Saint Michel ,Cancale.
Si l'on rejoint Saint -Malo en suivant les petites routes  on passe tout près de l'anse de la Touesse.

Elle abrite une plage  au sable fin que l'on rejoint en empruntant ce chemin




et en longeant Roz Ven propriété dominant l'anse et accédant directement à la plage.




Roz Ven au début du XXème siècle appartient à la baronne du Crest.Lorsqu'elle la met en vente la marquise de Morny  se propose de l'acheter,mais sous prétexte qu'elle est habillée en homme elle s'en voit refuser l'acquisition. 
Elle demande alors à son amie Colette de l'acheter ayant dans l'idée ensuite de la lui racheter.
Colette y séjournera de 1911 à 1926, c'est là qu'elle écrira Le blé en herbe,lorsqu'elles se sépareront,Colette refusera de lui vendre la maison et Missy ,la marquise,se voyant déposséder de son rêve se réfugiera quelques centaines de mètres plus loin dans la Villa Primerose à l'est de la plage de la Guimorais.
Je me suis installée une grande partie de l'après-midi regrettant bien de n'avoir pas emporté ce livre  qui est pourtant sur ma table de chevet afin d'être un peu plus dans l'ambiance,mais j'avais tout de même au fond de mon sac celui-ci et puis une mouette est venue me tenir compagnie




 Tout à coup j'ai réalisé qu'il était presque dix neuf heures et qu'il fallait hélas quitter cet endroit charmant et idyllique,j'ai rapidement remonté le sentier sans avoir oublié de jeter un dernier regard je dois dire mélancolique.



Je suis désolée de n'avoir pas su vous rapporter le flot des vagues,la quiétude, le sel sur la peau après la baignade fraiche mais vivifiante,je vous promets je vais faire un effort pour la prochaine fois
Ici vous en saurez un peu plus sur Roz Ven et Colette

mardi 22 juin 2010

UN BEL ENDROIT POUR UN EXCELLENT BREUVAGE

Les amateurs de thé m'en voudront certainement après la lecture de ces lignes,mais j'ai très envie de vous faire découvrir cet endroit,ce temple du thé qui  en propose pas loin de mille différents.
Vous m'en voudrez car lorsque vous  y aurez goûté ,cela sera difficile de revenir en arrière,je l'avoue ces thés sont un peu coûteux mais on peut faire deux,voire trois infusions,alors...
Quand on pousse la porte de cette maison on pénètre dans un univers de calme.




Ici pas de "chinoiseries",mais de la brique et du bois.


Rien n'est laissé au hasard,un personnel attentif et compétent,un emballage soigné.
Le thé est mis dans un dans un emballage hermétique puis dans une jolie boîte de carton qui sera scellée par une bande de papier sur laquelle on inscrira la variété du thé,la température à laquelle il faudra chauffer l'eau ainsi que  le temps d'infusion.








Les amateurs pourront également  y faire une dégustation ,s'initier à l'utilisation du zhong ou gaiwan,ou découvrir le gong fu cha
Personnellement je ne l'ai jamais fait car il faut la plupart du temps prendre rendez-vous.
On trouve également en ce lieu un joli livret à offrir ou à s'offrir La Quête du thé.
C'est une sorte de carnet de voyage,contenant de belles photos,dont je vous livre certaines,






des croquis et des impressions.
Une belle photo de la propriétaire des lieux Madame Tseng




Je ne suis pas la seule à apprécier ces lieux,sans beaucoup chercher j'ai trouvé ici et là  des personnes quasi aussi enthousiastes que moi.


La Maison des Trois Thés: Tseng,Taïwan,thé, pour ceux pour qui  le thé n'est surtout pas associé au  sachet jaune.
Je comprends que ceux qui ne connaissent justement que le sachet jaune disent ne pas aimer le thé.
Moi non plus je ne l'aime pas celui-ci!!
Mais est-ce vraiment du thé? 
De la poussière de thé oui mais pas du thé.


Je vous  dis à je ne sais quand, souci de connexion à la  maison,de plus je m'absente quelques jours et je ne sais pas si j'aurai une connexion wifi
A très vite






dimanche 20 juin 2010

ENTRE TOURAINE ET ANJOU

Cette fin de semaine mes obligations faisaient que je ne pouvais m'éloigner de mon domicile,donc pas de concert,pas de promenade parisienne ou autre.
Un temps pour le moins maussade,et des plus déroutants,cela ne m'était encore jamais arrivé presque à la fin du mois de juin d'éprouver le besoin de faire une flambée mais aussi de devoir arroser le jardin car le vent assèche tout!
Après avoir tout de même jardiné j'ai pensé  que ce serait pas mal de faire un peu de tri dans mes photos.
Et je me suis souvenue que je ne vous avais pas tout rapporté de mon séjour en Touraine.Notamment la journée passée dans les environs de Candes Saint Martin.






Charmant village où la Loire et la Vienne s'épousent.
Village de terre et d'eau.
Côté eau le trafic fluvial n'est plus celui du XIX ème,plus de mariniers acquittant le péage,plus de gabarres chargées de sel,charbon,vin,...
Le calme








Une très belle collégiale ,donc vous vous en doutez ,très visitée ,aussi comme chaque fois,je n'ai pas cherché à faire de photos et pourtant j'ai attendu mais rien à faire pas un moment propice.
Alors je me suis dirigée vers le coteau ,le domaine des terriens et je peux vous assurer que cela grimpe,mais quelle récompense arrivée au belvédère au bout de quinze minutes de grimpette.
Comme l'a dit Maurice Bedel:  "Un roi reçoit une princesse dans son lit...C'est un beau mariage"






Je suis restée là un bon moment à paresser au soleil,puis le ciel s'est couvert donc j'ai repris ma route et suis allée me réfugier,devinez où?






Dans une librairie, puis n'ayant pas déjeuné j'avais tout de même un petit creux ,j'ai alors échoué chez une Anglaise un peu déjantée qui depuis quelques années a définitivement cédé aux charmes de la douceur angevine.
La veille au soir dans notre chambre d'hôtes j'avais été sensible à  la délicate odeur que dégageaient de simples morceaux de savon disposés dans un bol.
J'avais interrogé notre hôtesse laquelle m'avait conseillé d'aller visiter le lieu où ils étaient fabriqués.
Quelle bonne idée,tout simplement un moment de bonheur et de simplicité comme je les apprécie tant, bonheur pour les yeux,les sens,des milliers de pains de savon aux effluves douces,suaves,un mélange subtil de parfums




 La fabrique est située en pleine campagne dans l'ancienne ferme de l'abbaye de Fontevraud,qui était aussi le lieu d'hébergement des pèlerins de Saint Jacques au XII ème et XIII ème siècle.








Vous le savez je fouine toujours un peu.J'en suis toujours récompensée.
J'ai poussé une porte dans la cour et voici ce que j'ai découvert






Une minuscule chapelle.
Ils ont aussi  des chambres d'hôtes vous vous en doutez je m'en souviendrai.

jeudi 17 juin 2010

C'EST POUR QUAND ?

Chaque matin à la belle saison dès que je suis levée je commence par aller faire un tour du jardin une tasse de thé à la main.c'est ma façon de commencer la journée.
Ce matin je me désespérais, je n'arrêtais pas de me dire:



" un petit coup de chaud  et tout démarrerait".

En rentrant j'ai ouvert son blog
Cela m'a un peu réconfortée en me disant qu'il n'y avait pas qu'ici que le temps n'était pas propice au jardin.
 Dans le potager tout n'attend plus que le soleil.
Les choux se désespèrent,les courges diverses et variées n'arrivent pas à recouvrir  la grande bassine en fer blanc dans laquelle je les ai plantées,quelques timides fleurs de pommes de terre, courgettes ,tomates.Mais vraiment rien d'extraordinaire







En cherchant un peu j'ai quand même découvert quelques courgettes rondes et longues mais qui ont bien du mal à grossir.Par contre les courgettes jaunes n'offrent pas plus que de timides boutons


Avec beaucoup d'espoir ,mais vraiment beaucoup,dans trois semaines nous mangerons nos premiers haricots verts.
Seules les salades tirent leur épingle du jeu.




 Etait-ce vraiment la peine que j'étale les résidus de la tonte de la pelouse afin de réduire les arrosages?


 Tout de même quelques cerises et la première capucine,la consoude rapportée des berges de la Loire ,elle ,se régale  et s'est bien installée,ce bouton de cosmos attend bras ouverts le moindre rayon de soleil.




Les fleurs devant la maison semblent mieux supporter la chose,mais il ne faudrait pas que cela dure trop longtemps.




C'est par mégarde que j'ai acheté ce bégonia jaune,je n'aime pas les fleurs jaunes,eh bien finalement c'est un peu mon rayon de soleil




Mais j'attends le vrai avec impatience et je ne suis pas la seule


lundi 14 juin 2010

CONCERT DE VAUX

Lorsque j'en suis rentrée hier au soir c'était plutôt  habitée d'une grande déception.
Il faut dire ,comme vous pourrez le voir que cela s'est assez mal terminé.
Et puis en regardant les photos ,la nuit étant passée par là ,la tête un peu remise à l'endroit finalement  je me dis:c'était agréable.
Pas d'un grand niveau,mais agréable.
C'était un concert organisé au profit des Restos du Coeur  de Seine et Marne ,ce dont ma radio fétiche avait abondamment parlé et cela se passait à Vaux le Vicomte.
Ambiance champêtre les fauteuils n'étaient autres que des bottes de paille!






Arrivée en avance comme d'habitude et aussi pour pouvoir profiter des jardins j'ai pu assister aux répétitions 







Très belle présentation ,animée,joyeuse,truffée d'anecdotes comme  sait si bien le faire  celle que je n'ai pas  besoin de présenter







Elle nous a parlé de son fiancé ainsi qu'elle le nomme toujours,excusez du peu Beethoven!! Car l' Ouverture d'Egmont était au programme.
Suivie du  Concerto pour deux pianos en ré mineur de Francis Poulenc,écrit à la demande de la Princesse de Polignac, et qui avait été interprété par Poulenc dans ce château










Nous eûmes une bonne trentaine de minutes d'entracte afin que les pianos soient démontés et regagnent leur lieu d'origine ,lorsque l'on connait le tarif  de location horaire de ce genre d'instruments on comprend aisément...
Pendant ce temps là chacun attendait à sa manière




 Entracte qui m'a permis de remarquer le petit ventre rond du premier violon!!
Puis ce fut la Symphonie n°5 en mi mineur de Tchaïkovski 
J'ai été déçue par cette interprétation,les basses et les cuivres prédominaient et écrasaient les violons.
J'ai fait plusieurs fois la grimace.
J'ai été tout de même peinée pour les musiciens car ce concert  était organisé par des non mélomanes et les applaudissements ont été rapidement interrompus pour laisser la place aux discours.
Je me suis rapidement retirée pour aller capturer les eaux des douves,non,non nous ne sommes pas à Venise mais bien à Vaux le Vicomte






En regagnant mon véhicule ,j'ai saisi la réalité de certaines phrases prononcées par Eve Ruggiéri:
"La musique de Tchaïkovski tantôt se dresse et combat le Destin,tantôt voudrait se dérober,fuir vers l'amour,vers la futilité mais rien n'y fera:le Destin se montrera toujours le plus fort."






Je vous l'avais dit cela s'est mal terminé!!
Pendant que vous lisez ces pages je vais aller m'occuper de toutes les démarches administratives qui m'attendent,dépôt de plainte,papiers d'identité,clés....
Cela me prendra peut-être quelques jours!


Orchestre Philarmonique du Pays de Fontainebleau sous la direction de Patrice Fortin,Gérard Gasparian et Frédéric Vaysse-Knitter aux pianos



jeudi 10 juin 2010

RETOUR A ROYAUMONT

Ces journées parisiennes pluvieuses m'ont donné envie de me replonger dans des souvenirs ensoleillés, parmi  les plus récents ma journée passée à Royaumont.
Située dans le Val d'Oise,à une trentaine de kilomètres au nord de Paris,fondée par Saint Louis en 1228 selon le voeu de son père,consacrée dès 1235.
Elle est la plus vaste église cistercienne d'Ile de France,abbaye royale relevant directement de l'abbaye mère de Citeaux,Saint Louis y effectuera de nombreuses retraites,elle deviendra nécropole familiale, il y enterrera trois de ses enfants et un de ses frères.
Elle sera dédiée aux moines jusqu'à la révolution.
Elle devient bien national en 1790 et en 1791 elle est achetée par le marquis de Travanet qui la convertit en filature de coton
En 1914 elle sera mise à la disposition d'infirmières écossaises et accueillera jusqu'à 3000 blessés durant la guerre.
En 1964 elle est rachetée par Henry et Isabel Goüin ,lesquels créent la Fondation Royaumont pour le progrès des Sciences de l'Homme,première fondation privée française à vocation culturelle.





Les bâtiments sont disposés autour du cloitre ,dont les cuisines que je n'ai pu prendre en photo car un concert devait avoir lieu en fin de journée ,ce n'était qu'amas de chaises ,le réfectoire au sol magnifique





Sur le montage suivant ,la photo de droite montre la roue à aubes installée dans un passage du bâtiment des moines entre deux murs épais et solides.
Elle fournira l'énergie néccessaire à la filature
Au fond derrière une vitre l'escalier desservant les cuisines actuelles




Dans l'ancienne sacristie on peut admirer quelques belles statues








Vous pourrez ici admirer Royaumont sur toutes ses faces,vous le savez maintenant les photos traditionnelles ce n'est pas trop ma passion.
J'ai préféré ces communiants  certainement habitant le village voisin venus immortaliser cette journée devant l'autel dans  l'ancienne sacristie.Je l'avoue ils m'ont émue.
Et puis quelques photos  de ces  mariages dont je vous avais parlé




  Vous pourrez en apprendre beaucoup plus sur Le site de Royaumont très complet .
L'histoire d'une abbaye royale,celle d'une abbaye devenue usine textile et bien d'autres choses encore.

dimanche 6 juin 2010

BALADE SOUVENIR

Je suis depuis trois jours dans le pays de mon enfance et ma jeunesse.
Hier en fin de journée je n'ai pas pu résister au plaisir un peu mélancolique d'effectuer en marchant ce que pendant des années j'ai fait en courant.
Une grande consolation,j'ai pu faire des photos.
On emprunte pendant quelques kilomètres ce genre de sous-bois bordé selon la saison de fraises des bois,de campanules,de chèvrefeuille...



Au détour d'un virage on aperçoit un dolmen,une vieille grange délabrée,des chèvres angora




Puis on arrive au bord d'une falaise dominant le joli village d'Autoire niché dans la vallée






On entreprend alors une descente un peu vertigineuse,les endroits tant redoutés étant toujours là,ils n'ont pas changé





Et puis la récompense ce village où j'ai failli habiter  mais Maman  lui en a préféré un autre,plus ensoleillé et qui le domine de toute sa hauteur







Aux toits plus beaux les uns que les autres





Puis au lieu d'entreprendre le retour vers mon village et  sa pénible  ascension ,j'ai suivi le cours de la rivière de mon enfance la Bave dans laquelle  fillette,je cherchais des vers d'eau ,et que d'ici un mois ou deux nous passerons à gué





Pour arriver au moment où le soleil couchant dore les toits du château de Montal et regarder les Tours de Saint-Laurent maison de Jean Lurçat


Une belle fin de journée

jeudi 3 juin 2010

CONCERT DU DIMANCHE

J'ai repris ma saison .
Chaque année de la fin du printemps au début de l'automne,je ponctue la fin de semaine en allant écouter un petit concert dans une des églises des alentours ou parisiennes.
J'ai commencé en grande pompe,la Petite Messe solennelle de Rossini par Le Choeur Régional Vittoria d'Ile de France,en l'église Saint-Sulpice -de-Favières.
C'est un endroit hors du temps dans la vallée de la Renarde.
On y accède par une petite route de campagne traversant des lieux-dits aux noms poétiques de L'Ecoute S'il Pleut,Mauchamps...
Dans ce village bucolique s'il en est se dresse une très belle église du XIIIème,dans laquelle ont lieu traditionnellement les mariages chics et dignes de ce nom dans notre région.




Ici point de catalogue Pronuptia et son additif Prénatal,c'est plutôt le créateur,la jaquette et son haut de forme.
Je vous reparlerai de cette église lorsque la restauration des  grisailles et des vitraux historiés sera terminée,dans le courant de l'été.


Rossini a désigné lui même la Petite Messe comme "le dernier péché mortel de (sa) vieillesse"


"Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire ou de la sacrée musique?"


Rossini composera cette pièce à l'âge de 75 ans en 1863 à la demande du comte Pillet-Will pour son épouse la comtesse Louise.
Elle est créée le 14 mars 1864,dans la chapelle privée de leur hôtel particulier.
Quatre solistes,un choeur mixte,deux pianos et un harmonium.


Comme à chaque fois j'ai été émue par cette oeuvre.
Une heure et demie de bonheur,même si ici il n'y avait qu'un piano et un accordéon en remplacement de l'harmonium.
J'ai eu un coup de coeur pour la pianiste à laquelle j'ai trouvé des airs d'Emma Thompson,
Christine Lajarrige


Seps Premiers Prix au CNR de Saint -Maur-des-Fossés puis poursuit ses études au CNSM  de Paris.
Une interprétation tout en nuance et délicatesse.Les "piano"en abondance étaient on ne peut plus respectés sans pour autant atténuer les parties extrêmes du Credo ou les dernières mesures du "Dona nobis pacem"
Parmi les quatre solistes c'est vraiment la mezzo Marie Gautrot qui m'a accaparée.
Deux Premiers Prix mention très bien au CNSM de Paris
Elle débute à l'opéra à l'âge de quatre ans,en incarnant le petit Dolore dans Madame Butterfly




Je pense que je garderai longtemps en mémoire son interprétation de l'Agnus Dei


Un ténor et un baryton attachants,Malgré une carte de visite impressionnante la soprano ne m'a pas convaincue.




Un côté très bon enfant lors de ce concert les membres du choeur s'asseyaient sur les marches où ailleurs lorsqu'ils n'avaient pas à intervenir




Je ne sais plus où j'avais lu ces lignes notées dans un de mes carnets:
"Si le compositeur a intitulé la Petite Messe "solennelle",c'est qu'effectivement les rythmes;de marche,les tempi majestueux y abondent.Mais ces marches sont baignées d'une lumière ensoleillée,une lumière de sous-bois printanier qui tantôt perce timidement à travers les feuillages ,tantôt éclate brutalement de sa jeune ardeur à la faveur d'une clairière."
Elles collent parfaitement aux lieux et à l'ambiance,même si c'est sous la pluie que nous sommes repartis,comme nous étions arrivés du reste



Géraldine Casey  soprano
Marie Gautrot mezzo-soprano
David Ghilardi ténor
Nicolas Rigas baryton
Christine Lajarrige piano
Choeur Régional Vittoria d'Ile de France
Patrick Marco direction