mardi 16 novembre 2010

Elle s'annonçait comme une belle journée une fois le brouillard dissipé.



Depuis une semaine ce n'était que pluie aussi j'ai décidé de me l'accorder très égoïstement et de la passer dehors.
L'avantage de ne pas avoir de patron. 
Le matin direction le bord de Seine,que j'ai longé pendant trois bons kilomètres dans une atmosphère ouatée.




Chaînes en tout genre, toiles d'araignée mais celles-ci ne me dérangent pas



Symphonie de gris,blanc,beige,les teintes que j'affectionne





Puis tout à coup le brouillard s'est  vraiment dissipé





Alors ils sont arrivés





Oscar et Sophie



Je les ai laissés à leur intimité il était déjà plus de onze heures


dimanche 14 novembre 2010

UNE EXPOSITION

Je ne cours plus après LES expositions parisiennes.
Je ne supporte plus de me tordre le cou,de me faire bousculer,d'étouffer de chaleur.
Ce n'est pas DU plaisir pour moi.Même avec les cartes d'abonnement de certains musées j'en ai eu assez de devoir me déplacer cinq à six fois pour arriver à voir ces expositions médiatisées.
Je me rabats donc depuis quelques temps sur des lieux moins fréquentés,dont on parle moins et je m'en porte fort bien.
Les vacances de la Toussaint étant terminées,le pont du 11 novembre s'achevant,ces petits musées sont de de nouveau très accessibles.
Pas de queue interminable,des tableaux que vous pouvez admirer à satiété même un dimanche.
En attendant la réouverture en février du musée du Luxembourg ,qui nous offrira une exposition sur Lucas Cranach,je suis allée voir celle consacrée à   Giuseppe De Nittis au Petit Palais




                                          
                                                          Le kimono couleur orange 
Tableau qui illustre l'affiche de cette exposition 


 "J'ai comme une vision du Japon,de cette douce vie de rêveurs à qui suffit une jonchée de roses blanches pluie de neige ou pluie de fleurs,existence pour laquelle je suis fait;
peindre,regarder,rêver"
                                                                                               Paris 1895


Neuf salles pour un peu plus de cent tableaux,intitulées Un Italien à Paris,La lumière du sud,A l'ombre du Vésuve,En plein air...


Giuseppe De Nittis est né le 25 février 1846 à Barletta près de Bari dans les Pouilles.
Orphelin de mère et de père à l'âge de 10 ans,il va rentrer à l'académie des beaux-arts de Naples en 1861  ville où il s'était installé avec ses frères aînés en 1860.
Deux ans plus tard il en sera renvoyé pour raisons de discipline il fondera alors l'Ecole de Resina
Lors d'un de ses séjours en France il épousera  en 1869 une Française Léontine Gruvelle.
Il se liera d'amitié avec Edmond de Goncourt ,fréquentera Caillebotte et Degas.
Il partagera sa vie entre Paris,Naples et Londres et mourra à Saint Germain en Laye en 1884.


Je vous livre quelques un de mes  coups de coeur aux hasards des salles


Vous vous souvenez de cette exposition consacrée aux salons parisiens.
De Nittis fera la connaissance de la Princesse Mathilde  grâce à Edmond de Goncourt.
Toute une salle est consacrée à cette période




"Nul n'a peint comme lui  la grâce frissonnante d'une épaule nue...sous les jaunes clartés des bougies,l'ombre chaude d'une loge de théâtre,le mystère d'une alcôve..."
                                                                           André Michel 1884


Les champs de course








"Belles dames frileuses emmitouflées dans leurs fourrures,assises auprès des braseros,ou grimpées sur des chaises,près des élégants en chapeau de soie"
                                                                                 Léonce Benedite


Modèles et figures








 Et puis bien sûr Paris et les berges de la Seine








Londres et la Tamise avec des tableaux représentant Westminster dont les ciels feront dire à Léonce Benedite


"Un ciel ouaté, étouffé aux brumes rousses,qui fait un fond neutre où chantent plus vivement les tons"


Si vous ne pouvez aller voir cette exposition que je vous conseille vraiment vous en saurez un peu plus ici



GIUSEPPE DE NITTIS — La modernité élégante
envoyé par paris_musees. - Découvrez plus de vidéos créatives.



Un commentaire laissé par Norma ,fait que je me suis aperçue que j'avais oublié une précision concernant la période Londres et la Tamise,ces tableaux seront qualifiés de "paysages atmosphériques" influencés par Turner et Whistler.
(Les tableaux que l'on voit en fond sur la vidéo au-dessus sont ceux consacrés à Westminter)


Peut-être vous donnerai-je envie de pousser jusqu'à Barletta dont proviennent la majorité des tableaux.
D'autres seront de nouveau visibles au musée Carnavalet,d'Orsay.
Par contre il en est quelques uns qui proviennent de collections particulières que vous ne pourrez donc voir que lors de cette exposition qui se termine le 16 janvier.






vendredi 12 novembre 2010


C'est amusant mais il y a toujours un moment sur la blogosphère où les jeux et tags fusent de tous les côtés.
Je viens d'être sollicitée par Danielle pour le jeu suivant 


la règle du jeu :

copier-coller l'image du relais de l'amitié dans sa propre publication.
Répondre à une série de questions 
Pour terminer, il faut passer le relais à d'autres blogueurs de son choix.


- 1) Quand vous étiez petit(e), que répondiez-vous à la question : "Et toi, que veux-tu faire quand tu seras plus grand(e) ?"

Je voulais être sage-femme,étant fille unique et ayant une passion pour les bébés comme une idiote je m'imaginais qu'ainsi je serais en permanence entourée de bébés,(c'était vrai dans un sens)  et que je comblerais le manque de ne jamais avoir eu de frère ou soeur

Je ne suis pas devenue sage -femme,tout au plus une femme sage

-2) Quels ont été vos BD et dessins animés préférés ?

Je n'ai jamais lu de BD c'était interdit à la maison car bourré de fautes d'orthographe et  de syntaxe,du moins c'était l'idée qu'en avait mon père.
C'est beaucoup plus tard que j'ai découvert Tintin et Astérix avec nos fils


Quant aux dessins animés déjà toute petite je n'étais pas attirée par la télévision,et puis je ne me souviens pas qu'il y en ait eu tant que cela lorsque j'étais enfant,par contre je regardais assez souvent Nicolas et Pimprenelle que j'avais du reste en "poupées"je me souviens ils étaient en tissu je les aimais beaucoup il va falloir que j'aille voir si ils sont toujours "derrière le rideau".
C'est un endroit dans notre maison du Lot où on range certaines choses et quand on dit "c'est derrière le rideau " tout le monde comprend!

-3) Quels ont été vos jeux préférés ?

Lire.Quand vous êtes fille unique  et habitez un tout petit village c'est difficile, et  jouer avec soi-même??
Sinon dans la cour de récréation je jouais aux gendarmes et aux voleurs et au cheval,je suis certaine que personne n'a jamais joué au cheval.J'étais à l'école à la campagne on aurait pu appeler cela la campagne profonde,et donc certains écoliers,eh bien je vais dire n'étaient pas très évolués.Il en était un le pauvre ,énamouré j'en aurais fait ce que je voulais,et,il était mon cheval.
N'allez pas  penser que je m'imaginais être une belle amazone,non non c'était mon cheval de trait,que voulez-vous je vous l'ai dit nous étions à la campagne.
Heureusement mon père veillait au grain car j'aurais pu faire tourner ce pauvre garçon en bourrique si je l'avais voulu

-4) Quel a été votre meilleur anniversaire et pourquoi ?

Très honnêtement je n'ai pas beaucoup de souvenirs de cela quand j'étais enfant,ce n'était pas très très à la mode,les grands goûters d'anniversaire
Mon meilleur anniversaire n'est pas très vieux,le gentilhomme m'a offert un voyage,nous sommes partis avec nos enfants et ma mère,dix jours pendant la période de Noël,destination choisie par nos enfants.

-5) Qu'est-ce que vous auriez absolument voulu faire que vous n'avez pas encore fait ?

Vraiment je ne vois pas.
Je fais partie de celles qui trouvent du bonheur et du plaisir en tout,qu'un rien émerveille.
Je ne suis pas de ces insatisfaites qui veulent toujours être ailleurs qui courent après des chimères.
J'essaie d'apprécier le moment présent,vous pouvez penser celle-la elle est gâtée pourrie,alors elle n'a pas d'envie,elle a tout,eh bien non pas du tout j'éprouve autant de bonheur à lire au coin de le cheminée par une journée venteuse et pluvieuse que de faire un voyage,ou une  agréable balade au bout  de ma rue pendant laquelle j'aurais fait de jolies photos

-6) Quel était votre premier sport préféré ?

Nager
J'ai toujours été attirée par l'eau,enfant je ne savais pas encore nager mais je suivais ma mère en marchant droit devant moi  lorsqu'elle partait se baigner,elle était obligée  de faire demi-tour et me ramener sur la plage,d''être recouverte par l'eau ne semblait pas me déranger,par contre j'étais peut-être un peu dérangée!!

7) Quelle était votre première idole de musique ?

Jean Sébastien Bach et je vous l'assure,je n'ai jamais aimé la variété


-8) Quel est le plus beau cadeau de Noël (ou équivalent) que vous avez reçu ?

C'était le jour de ma communion privée que j'ai faite lors de la messe de minuit.
J'avais eu un très mauvais carnet scolaire et mon père ne rigolait pas avec cela.
Il faut dire qu'il m'avait changée d'école ,il devait préférer que je change de cheval!!!
Je me suis immédiatement heurtée avec mon nouvel instituteur qui avait une "pédagogie"à laquelle je n'avais pas été habituée,tous les matins comme d'autres distribuent des bons points ou des images lui distribuait des mauvais points et QUE des mauvais points,qui étaient inscrits sur son carnet de toile noire fermé d' un élastique rouge.Au bout de trois mauvais points on revenait en classe trois heures le jeudi matin.J'avais beau être conviée chaque jeudi matin cela ne changeait rien à l'affaire je ne faisais rien.
Aussi mon père a décidé que je n'aurais pas de cadeaux de Noël.
Au moment de partir à la messe,ma mère m'a demandé de fermer les yeux,et a posé sur mes épaules une cape de ratine rouge dont je rêvais c'était la grande mode à cette époque.
La pauvre elle a dû se faire incendier par mon père qui ne plaisantait pas lorsqu'on transgressait ses décisions.

Alors je passe le témoin à tous le joueurs et joueuses que cela amuse
Au moment où je diffuse ce billet je n'ai pas encore eu le temps de faire le tour des blogs ,que celles ou ceux qui m'ont sollicitée et que je n'ai pas mentionnés ne m'en veuillent pas
Un petit clin d'oeil en réponse à Michelaise







Même cela je ne jette pas!

jeudi 11 novembre 2010

FLÂNERIES PARISIENNES

Je quittais la rue Monsieur-le-Prince  sans vous voir avoir montré Les Trois Luxembourg,un de mes cinémas préférés,la vue plongeante sur la Sorbonne depuis la rue Racine,celle  où l'on devine  la place  de l'Odéon depuis la rue de Condé  ou est née la Malibran au numéro 3,l'escalier de la rue  A Dubois et la statue de Vulpian dominant l'école de médecine..... 
Je me dirigeais vers la Seine en empruntant la rue Mazarine qui offre une jolie perspective  sur l'Institut




Il ne fallait qu'un pas pour que je plonge vers la Seine et épie la vie  tranquille  à bord de ses péniches





Je poussais jusqu'au square du Vert Galant,sur l'île de la Cité,où là vous avez l'étrange et délicieux sentiment d'être à la proue d'un bateau




Mais  il  me fallait bien rentrer je reprenais la rue Dauphine,puis empruntais le passage de la rue Saint André des Arts et goûtais la tranquillité et le charme toujours intacts de la Cour de Rohan







Mais comme vous pouvez le constater la nuit commençait à tomber 


il était temps que je redescende sur terre et songe aux hommes de la maison qui eux ont besoin de nourritures beaucoup plus roboratives


Et puis en réponse à Danielle  ma liste  jetée comme cela sur la toile,la voici telle que les noms me sont venus
Paul Morand
Lawrence Durrell
Colette
Victor Hugo
George Sand
Walter Scott
Jean d'Ormesson
Philippe Labro
Alexandra David Neel
Wallace Stegner
Michel Déon
Julien Dracq
A de Saint Exupery
Joyce Carol Oates
JM Le Clezio


Voila j'en avais quinze mais les quinze minutes n'étaient pas écoulées,suivaient


La comtesse de Ségur
Enid Blyton
Caroline  Quine
Eric Fottorino
Daphne du Maurier
Pearl Buck
Bernard Schlink
Thu Huon Duong


Et  j'arrête car vous n'allez pas me croire
J'avoue pour Caroline Quine j'ai dû aller chercher son nom sur internet je me souvenais de Alice l' héroïne d'une série de mon enfance ,mais pas de son auteur


Comme j'arrive un peu après la bataille pour passer le relais je risque de tourner un peu en rond aussi je le passe à qui le souhaite
Entre temps j'ai aussi été sollicitée par Nina-Lou et Amartia

mardi 9 novembre 2010

CHANGEMENT DE PROGRAMME

J'avais prévu de vous faire profiter de la fin de ma balade de la semaine passée.
Mais un rendez-vous reporté au dernier moment,trois heures à occuper en attendant la réunion suivante,une journée à ne pas mettre un chien dehors encore moins le nez même avec un appareil photo,un jour où beaucoup de musées sont fermés et me voilà renouant avec le chemin des salles obscures

Je l'ai connu haut comme trois pommes,jouant le rôle de l'amoureux d'une de mes nièces à l'école maternelle,aussi c'est vrai j'ai un faible  pour lui je suis presque une inconditionnelle de tout ce qu'il fait.
Et pourtant je n'étais pas encore allée voir son dernier film.Il faisait encore trop beau pour moi et puis mes références favorites n'étaient pas franchement d'accord.
Annie Coppermann semblait un peu désabusée alors que Les Fiches lui accordaient tout de même trois étoiles.
Aujourd'hui voila chose faite,je suis allée voir le film que Guillaume Canet a écrit et réalisé






Et j'en suis ressortie ravie.
Il y a du Sautet la-dedans,j'ai retrouvé en Marion Cotillard des airs de Romy.Je me suis souvenue de Vincent ,François.... et bien d'autres.
Cluzet est tout bonnement époustouflant .










quant à Valérie Bonneton ,je pense que beaucoup se souviendront d'elle.






Bien sûr vous allez me dire cela se passe au bord du bassin que tu aimes tant donc,tu t'es laissée charmer
Eh bien oui je me suis laissée charmer par la douce lumière que les habitués de ces lieux connaissent,par les pinasses,les vues sur le bassin,les ambiances...
Et alors?
Si d'aucuns se pincent le nez  comme le rapportent   Les Fiches  comme si  Guillaume Canet avait  couché avec Marine Le Pen,cela n'engage qu'eux.
Pour ma part je ne vais pas bouder mon plaisir,on y rit, beaucoup,on y pleure aussi .
Tous les acteurs sont parfaits et on ne voit pas passer le temps.
 Juste une réserve,si j'avais su j'aurais pris beaucoup de mouchoirs juste pour la fin!

dimanche 7 novembre 2010

RUE MONSIEUR -LE-PRINCE

 
Une fois n’est pas coutume je vais commencer à l’envers et garder le meilleur  pour la fin.


Cette rue relie le quartier du Luxembourg à celui du bas de l’Odéon.Sous le second Empire un grand nombre de brasseries vinrent s’y installer comme Le  Coucou  ou 
La Vestale,brasseries “à femmes” très à la mode dans les années 1860.C’était aussi le lieu de restaurants bon marché “bouillon”,fréquentés autrefois par les étudiants du quartier,il  n’en reste plus que Polydor,tous remplacés par des fast-food,restaurants chinois et épiceries asiatiques.


Lieu de mémoire culturelle.
Blaise Pascal habita au numéro 54







entre 1654 et 1662 .C’est là qu’il écrivit ses lettres polémiques contre les jésuites  ,”les Provinciales”.Ses “Pensées”,publiées après sa mort y verront également le jour.Lieux qu’il quittera pour aller mourir rue du Cardinal-Lemoine auprès de sa soeur.


Au numéro 22






 on trouve une ancienne école de sculpture ,au-dessus du portail d’entrée un buste de Jean Goujon entouré de la Peinture et de la Sculpture.
Yves Brayer et Antonio Gandara y ont habité


Camille Saint Saëns habita au numéro 14.Je n’ai rien trouvé comme explications au sujet de cette maison pourtant dotée d’une très jolie porte.










Encore de  jolies portes,







tout au long de cette ancienne rue  des Fossés Monsieur-le-Prince,certaines que je ne peux vous montrer comme celle de la maison d’Auguste Comte au numéro 10 où il vécut au premier étage de 1841 à 1857 date de sa mort,car le devant en était décoré de poubelles entassées,(il y des grèves!!!), d’autres que je pousserai avec plus ou moins de chance et de bonheur.


Ce devait être un bon jour car chaque fois que j’ai pu entrer j’ai été accueillie,par d’aimables concierges,dont une qui m’a dit de revenir à la fin du printemps et en été lorsque la cour est en fleurs,je ne la situerai pas par discrétion car elle abrite l’arrière-petit-neveu de Colette,ainsi que les associations Les Amis de Colette,La Maison de Colette.








Celle-ci  derrière laquelle ce n’était que dédale de jardins, tous plus ravissants les uns que les autres,entre cours et escaliers,












ou bien encore celle la au sujet de laquelle j’avais souvent lu qu’une agréable surprise attendait celui qui avait la chance de la pousser






Et puis ma préférée au numéro 4








Selon il porte le nom de Hôtel de Bacq ou Darlons.
Construit en 1753,il s'étendait en profondeur jusqu'à la rue de Condé,c'est ce que j'ai trouvé dans Connaissance du Vieux Paris de  Hillairet qui  lui le nomme Hôtel de Bacq,j'avoue que pour moi cet ouvrage est une référence.
D'aucuns lui attribuent le nom de Darlons ,le maître d'ouvrage en serait Pierre Darlons secrétaire du Prince de Condé ,construit par un architecte non identifié...
Quoi qu'il en soit j'en aime le gracieux feuillage  qui grimpe de part et d'autre de la fenêtre du premier étage,au-dessus de la porte cochère.
Quant au mascaron de la porte cochère




Selon l'angle sous lequel on l'observe il est totalement différent mais toujours d'une grande douceur


Il est rare que mes sujets soient aussi longs,mais cette  rue est d'une incroyable richesse,je lui avais promis d'y consacrer un moment je le lui dédie


Suite à son commentaire  petit additif pour Michelaise  qui a vécu cette balade en très léger différé  





vendredi 5 novembre 2010

LE GÂTEAU AU CHOCOLAT DE CATHERINE

Le gentilhomme aime beaucoup le gâteau au chocolat,surtout celui d'une de ses belles-soeurs traditionnel s'il en est,beurre,sucre,farine,oeufs,chocolat bien sûr!!


Mais un homme en blanc après un petit accident de santé lui a interdit certaines douceurs.
Le gentilhomme ne plaisante pas avec certaines choses,aussi si c'est interdit c'est interdit


Et puis elle m'a fait goûter son gâteau au chocolat me disant "tu peux en manger il n'y a ni beurre,ni farine"
Je la savais douée  de ses mains mais en plus magicienne alors là!


Je me suis empressée de le concocter pour le gentilhomme en y apportant mon petit coup de patte.
Il vous faudra:







Trois oeufs, si ils viennent de la ferme c'est mieux,j'avoue que les plumes ne sont pas nécessaires à la réussite du gâteau
100 grammes de chocolat noir au beurre de cacao bien sûr!
1 pot de crème de marrons de l'Ardèche je préfère
J'y ai ajouté un peu de café assez fort dans lequel j'ai fait fondre le chocolat.
Je ne vais pas vous expliquer comment on fait un gâteau au chocolat.
Comme d'habitude on fera fondre le chocolat ici dans le café,puis on ajoutera le pot de crème de marrons,puis les jaunes d'oeufs un à un et enfin les blancs montés fermement en neige que l'on ajoutera délicatement en soulevant la masse.
Enfantin et du grand classique








Puis on le glissera au four à 180° pour 20 minutes.
Si comme moi vous utilisez un plat en terre vous diminuerez un tout petit peu le temps de cuisson la terre gardant longtemps la chaleur,la cuisson se poursuit un peu à la sortie du four
.




Une fois refroidi on l'oubliera un petit peu dans le fond du réfrigérateur en plus cela le mettra à l'abri des gourmands et des regards
Voila qui devrait permettre à certains de renouer avec le gâteau au chocolat je pense en particulier à son Alter




A découvrir toute cette  journée sur Radio Classique 
Avec deux rendez-vous spéciaux de douze à treize heures et de dix-huit à dix-neuf heures trentes.



mardi 2 novembre 2010

MARAIS

Non ce n'est pas celui de Paris mais à deux pas de notre campagne parisienne.


Mais vraiment à deux pas si je voulais je pourrais m'y rendre à pied mais la route que l'on doit emprunter et les quartiers à traverser n'ont aucun intérêt.


C'est un espace naturel sensible j'y ai fait une promenade de plus de trois heures hier


Je vous laisse découvrir je ne me souvenais que cela avait autant de charme .








































J' y reviendrai.

lundi 1 novembre 2010

SOLUTION ET SUITE

En mêlant toutes vos réponses nous avons presque le tracé parfait
Michelaise un peu pressée m'a fait parvenir celui-ci



Cela me donne des idées  pour une autre fois.


En fait j'étais allée faire des courses vestimentaires avec notre puîné ,après m'avoir épuisée il a rejoint ses amis avec mon automobile,préférant pour ma part rentrer à pied.
Je suis partie de la place de la Contrescarpe,j'ai pris la rue du Cardinal Lemoine, où se trouve une de mes librairies  préférée,et cette délicieuse pâtisserie ,puis la rue Clovis qui m'a amenée à la place du Panthéon,la rue Soufflot avec sa célèbre pharmacie Lhopitallier qui reçut en 1977 le prix de la plus belle devanture de boutique de Paris.


Un bout du boulevard Saint Michel et son célèbre magasin Simon, spécialisé dans les parapluies,la rue Monsieur-le-Prince ,le prince étant le prince de Condé qui possédait un hôtel à proximité,cette rue qui vaudrait un billet à elle seule ,habitée par Camille Saint-Saëns,Blaise Pascal,Antonio Gandara.... et le célèbre restaurant Polidor.
La rue Racine avec l'ex-bouillon Camille Chartier qui a conservé sa façade de 1903,puis la rue des Ecoles jusqu'à une autre de mes librairies ,j'ai rejoint les quais de la Tournelle  par la rue de Pontoise.
Un détour par la rue Galande proche de l'église Saint Julien le Pauvre avec au 42 cette  si veille enseigne,un passage devant encore un de mes lieux de perdition.
Puis j'ai longé la Seine jusqu'au pont de l'Alma avec sa vue sur le pont Alexandre III.
La vue sur Notre Dame depuis le quai de la Tournelle m'a donné envie d'y revenir .
Quelques jours après je suis partie d'un des jardins dont je vous ai déjà parlé ,il avait encore quelques airs d'été




Bien qu'on sentit tout de même la présence de l'automne




je m'y suis attardée,il faut dire qu'il y avait tout pour me distraire,des canards au goéland






en chasse 




en passant par les enfants  avec leur bâton 



et voiliers




Cela m'a rappelé de nombreuses heures passées là avec nos garçons,nous allions à la séance de Guignol puis nous aussi pousser les voiliers avec le bâton!!!
J'avais tellement traîné au bord du bassin que j'ai dû accélérer pour arriver à  Notre Dame au bon moment,où là des cygnes m'attendaient sur les eaux teintées de rose et mauve de la Seine






Un ciel de rêve sur le Panthéon et Notre Dame




Je suis certaine que vous avez reconnu le jardin