Nous nous étions quittés à la sortie de Bonifacio sur la route de Sperone.
C’était juste un repérage et nous reprîmes notre route.Celle des plages jusqu’à Porto Vecchio, aux accès tous plus sinueux et chaotiques les uns que les autres mais des lieux magiques pour qui aime le farniente
Rondinara,c’est vue du ciel que l’on comprend mieux son nom ,une baie d’une rondeur parfaite que la plage épouse à la perfection,
Santa –Giulia et ses airs de Seychelles,avec ses propriétés privées ayant accès directement à la mer,mais aussi ses nombreux hôtels
et ma petite madeleine de Proust Palombaggia,
J’avais tellement été déçue par celle de Bocca del Oro dont je ne reconnaissais rien que je ne cherchais même pas à m’en approcher.
Je suis restée sur la route la surplombant au milieu de toutes ces habitations qui n’existaient pas lorsque enfant nous nous y rendions.
J’avais alors mon pin parasol ,aujourd’hui je me suis attribué ceux-ci.
ses rochers rouges sont toujours là comme dans mon souvenir.Comme une imbécile je cherchais le chemin sablonneux par lequel nous y accédions.
Disparu.
J’ai appris à mon retour qu'elle fut à un moment victime de sa beauté et qu’elle est devenue le symbole de la lutte pour la préservation naturelle.
Ouf!
Les restaurants de plage ont été démontés,les dunes protégées et la pinède replantée.Cette plage appartenait à la femme d’un ami de ma grand-tante,Fifine,vous vous souvenez,à l’époque on donnait aux filles dans les familles les plages car cela ne valait rien….
De Porto Vecchio à part l’hôtel dans lequel nous descendions flanqué du même garage toujours aussi délabré, je n'ai rien retrouvé,et franchement je ne comprends pas l’engouement pour cette ville.
Nous avions besoin de marcher et avions repéré une petite balade à quelques kilomètres sur la route de l’Ospedale:Castellu d’Araghju,édifice torréen.
On y accède par un sentier très pentu tracé dans le maquis,bordé de murets,traversé de racines d’arbres,pas la moindre ombre,ce qui fit tirer la langue du chien du village qui nous accompagnait.
Mais quelle récompense arrivés sur le promontoire,une vue merveilleuse sur le Golfe de Porto Vecchio nous attendait.
C’en est fini des plages pour aujourd’hui direction Bavella avec une halte à l’Ospedale là aussi une vue extraordinaire depuis une modeste cabane aménagée face au panorama,au cadre taillé dans la végétation !
Un fauteuil bancal pour mieux apprécier et laisser vagabonder son imagination.
Nous reprenons notre ascension vers les aiguilles de Bavella dont nous profiterons peu car très vite dans les nuages en cette fin de journée
Vous commencez à me connaitre toujours prête à faire le pitre,bon public,et quand en plus on se trouve au milieu de photographes avec un appareil autour du cou la conversation s’engage facilement.
A croire qu’il se lit sur mon visage que je suis un peu casse-cou car un monsieur m’aborda pour me demander si je ne me ferais pas sa complice pour quelques minutes,afin d’immortaliser sa "red umbrella" avec laquelle il traverse le monde ,,là,juste au dessus de Notre Dame des Neiges?
Je grimpais donc sous les yeux inquiets du gentilhomme auquel j’avais confié mon appareil,attendant à chaque instant que je me casse la figure mais sachant très bien qu’il était inutile de me dire quoi que ce soit
Merci , merci pour cette exquise promenade !! J'ai mis mes pas dans les tiens .... quel délice !!!
RépondreSupprimerC'est avec plaisir que je retrouve la suite de tes aventures corses ...Quelle vue extraordinaire dès qu'on grimpe un peu vers les hauteurs, où que se porte le regard, c'est beau !tu me donnes à chaque post un peu plus envie de partir en Corse...
RépondreSupprimerNotre intrépide voyageuse ne se contente pas de gravir les sentiers escarpés corses, elle grimpe sur les promontoires pour retrouver une sainte qu'elle protège de son parapluie rouge, emprunté à un autre voyageur!
RépondreSupprimerCela ne m'étonne plus que le gentilhomme tremble pour toi chère Aloïs!
Paysages époustouflants et tes photos nous donnent une vraie idée de la Corse!
je voudrais bien un bouchée de ta madeleine de PROUST lorsque tu te trouves à Pallombra et vois le col de Bavella.bisous
RépondreSupprimerdanielle
r
;) Moi aussi j'aurais été inquiet :)
RépondreSupprimerCalou le sentier n'était pas trop dur??
RépondreSupprimerCatherine je pense que si j'arrive à te convaincre en plus tu me remercieras!!
Des vues......Sans cesse
Ici parle déjà d'y retourner
Martine je cherche partout le site de cette personne mais je ne le trouve pas,il m'a dit être sur flick et que cela s'appelle my red umbrella
En Corse on est ivres de paysages
Danielle qu'attends-tu pour retourner en Corse?
Ici c'est certain nous allons y retourner nous avons encore tant de choses à voir et à revoir
Mais non Chic,j'ai fait pire,mes genoux et coudes en témoignent
Une balade bien à mon goût avec une jolie histoire de parapluie vagabond. Merci
RépondreSupprimerQue c'est beau ! Et ce petit funambule en short , acroché à son ombrelle rouge ... charmant ! ;-)
RépondreSupprimerAs-tu gardé le parapluie rouge pour continuer ton voyage ?
RépondreSupprimerLa montée, ça va mais pour la descente ça ne devait pas être si facile.
Pendant mon voyage en Corse je rêvais de ces plages immortalisées par toutes les cartes postales... Rondinara, Palombaggia... Nous les avons admirées de loin seulement car il y avait beaucoup trop de touristes à notre goût, mais je pense avoir reconnu ton pin parasol... Il est sur mes photos aussi... ;-)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les photos de toi avec le parapluie au côté de Notre Dame des neiges. Ton Gentilhomme a tremblé mais il doit être fier de voir de si jolies photos aux contrastes saisissants.
Bises à toi Françoise !
Amartia le parapluie fut presque le point d'orgue de cette journée
RépondreSupprimerVéronique le lutin gâche un peu le paysage,mais le ciel commençait à se charger de nuage,il fallait donner un peu de gaieté
Mais non Evelyne ce parapluie appartient à un monsieur et il fait le tour du monde avec lui.
Eh bien moi qui déteste les descentes,là j'avoue que je n'ai pas eu trop de mal,car tout le monde s'amusait bien mais me laissait me débrouiller
Oxy je ne suis pas plage du tout mais je voulais revenir sur ces lieux qui ont bercé mon enfance,la mer est toujours aussi cristalline,fait toujours autant rêver part ses couleurs,mais je suis comme toi je fuis la foule
Si je te disais qu'il y a peu que le Gentilhomme "s'intéresse ",je crois qu'il n'est pas encore allé y jeter un oeil!!
Mais cela va venir car il m'a demandé comment il s'appelait et comment on y accédait!!
Je vous laisse corriger mes fautes d'orthographe!!
RépondreSupprimerDésolée et merci à vous
j'adore ce reportage: les textes, les photos, tout m'emballe!! et aussi l'humour de ton accrobatie!!
RépondreSupprimerbises,
nicole
Voilà...je pensais aux genoux et aux coudes :)
RépondreSupprimerQuelle merveilleuse balade! Mais des vues aussi éblouissantes se méritent, tu es certainement ascendant cabri...
RépondreSupprimerMerci Nicole,j'avais un peu peur de choquer.
RépondreSupprimerJ'avais commencé à donner le ton en sautant le mur du cimetière.
Si tu me voyais parfois dans les églises je rougis des acrobaties que je m'accorde pour arriver à photographier certaines choses
IL me pardonnera le jour venu
Chic si tu savais le gadin que j'ai pris hier devant chez Gibert,rattrapée par mon péché mignon,j'ai beaucoup craint pour mon appareil et j'y ai laissé un pantalon!
RépondreSupprimerJe ne te parle pas de mes genoux ni de mes mains!
Lena tu as tout deviné,on ne peut rien te cacher!
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