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lundi 19 mars 2012

QUELQUES TOILES

 Alba nous  l'avait  présenté 

Berthe MORISOT «Eugène Manet à l'Ile de Wight» 

Ile de Wight
Musée Marmottan Monet fondation Annie et Denis Rouart

Le portrait de papa vu de profil et regardant par la fenêtre d'un petit cottage qui donne sur la mer,des pots de fleurs sont sur le rebord de la fenêtre,puis on voit un petit jardin,des figures se promenant au bord de la mer assez verte et devant une voile blanche  si légère sur le ciel gris;on sent toute l'atmosphère du dehors aperçu entre les rideaux et les murs d'un sombre intérieur.Ce tableau a été fait en 1875 durant le voyage en Angleterre que papa et maman ont fait après leur mariage.Il est accroché dans ma chambre et était dans celle de maman les derniers mois qu'elle vécut



Eugène Manet et sa fille dans le jardin de Bougival
Collection particulière

Sous un arbre aux grandes branches vertes,papa est assis,un carton sur les genoux,il a un grand chapeau de paille sur le tête et est vêtu de toile grise,il est extrêmement ressemblant;il regarde avec les yeux d'un père cette petite fille blonde en robe blanche très occupée à faire marcher des petits bateaux sur une pièce d'eau.




Julie au violon
Collection particulière



Je suis en robe noire avec une ceinture blanche de face,le violon est d'un raccourci admirable,sur le fond du salon blanc un peu vert de la rue Weber,au mur sont pendus,le portrait de papa par M.Degas et le portrait de maman par mon oncle Edouard.Ce tableau est plein de grâce et enveloppé par un léger ton vert ravissant




Le Corsage rouge 
Copenhague Ordrupgaard

Isabelle ( Lambert  modèle qu'affectionne l'artiste à cette période) sa figure si fraîche sortant d'un grand chapeau de paille rond,est assise au milieu d'une plate-bande de pensées et derrière elle une cage d'oiseaux,comme je vois bien maman , travaillant dans le jardin à cette belle chose ;papa aussi faisait une aquarelle d'après cela,ce tableau a été exposé aux Impressionnistes chez Petit ,il était à côté des belles baigneuses de M.Renoir et en pendant au portrait de Paule,ces deux notes rose et rouge faisaient très bien ensemble.




Le Corsage noir 
Dublin National Gallery of Ireland

Sur le fond de ce léger rhododendron,qu'elle est gracieuse cette blonde aux yeux noirs avec son tour de cou grenat et ses épaules si maigres et si fines sortant du long corsage de satin noir et ses bras qui s'enveloppent d'une fourrure   


Au bal
Musée Marmottan Monet

Un femme très brune,décolletée,une fleur d'un violet foncé et mat à son corsage de mousseline blanche,aux gants blancs très faits tient un éventail également travaillé et joli;c'est une oeuvre assez ancienne que j'aime énormément je l'ai vue  pour la première fois à l'exposition de 1892.Elle appartient à M Monop de Monchy qui a beaucoup d'autres choses également ravissantes.Elle était accrochée autrefois dans la salle à manger de l'avenue d'Eylau où je suis née et Jeannie aussi 




Autoportrait 
Musée Marmottan Monet fondation Annie et Denis Rouart 

Le portrait de maman par elle-même ,admirable esquisse dont tout le monde demande à avoir la photographie;Maman ne s'est pas embellie ,mais on voit d'après ce portrait la grande artiste qu'elle était,de face avec ses cheveux gris,du noir autour du cou et un corsage un peu jaune bordé de fleurs dont l'une est "comme une décoration" dit M.Mallarmé ce qui donne un air chevaleresque,comme le trouve M. de Régnier.Ce portrait a été fait il y a environ une dizaine d'années,maman ne l'avait pas fini,personne ne le vit,elle le roula et le laissa dans une armoire ou une chambre de débarras;son apparition à l'exposition émerveille.


Paul Valéry qui épousera Jeannie conseille l'ouvrage de Monique Angoulvent à laquelle Julie a communiqué tous les souvenirs et documents qu'elle avait conservé.
On peut en lire de larges passages ici 

dimanche 11 mars 2012

EXPOSITION ET LIVRE

Vous dire que j'ai une prédilection pour la période Impressionniste vous surprendrai-il?
Je ne le pense pas.
Vous dire que j'ai déjà vu l'exposition consacrée à Berthe Morisot vous surprendrait-il?
Je ne le pense pas.
Vous dire que certaines ici ou ailleurs vous content leurs visites d'exposition beaucoup mieux que moi vous surprendrait-il?
Je ne le pense pas.
Bon et alors?
Voila c'est ce que vous vous dites in petto.
Je retournais dans ma tête depuis que j'ai vu cette exposition comment vous en parler,imaginez près de cent cinquante tableaux lorsque hier je trouvais la solution.
J'avais il y a quelques temps en faisant des recherches sur Mallarmé lu des extraits du Journal de Julie Manet.
J'avais été charmée par le style simple de ce journal dans l'esprit de ce qu'en  écrivait Berthe Morisot à sa soeur Edma en 1884:


" C'est une heureuse idée d'écrire journellement sa pensée,rien ne forme davantage le style.Et n'entends pas par là l'habitude de bien tourner ses phrases mais de chercher à exprimer sa pensée.Il me semble même qu'on devrait être très indulgent,accepter toutes les incorrections pourvu que le sentiment fût vrai,les idées individuelles"


J'ai essayé de me le procurer j'ai cherché sur internet les prix affichés me faisant réfléchir.
Et puis samedi me rendant chez un marchand de livres d'art chez lequel je rêve souvent,espérant y trouver le catalogue de l'exposition Berthe Morisot à Lodève en 2006,que vois-je qui me tendait les bras en vitrine?



Le libraire l'avait "rentré" le matin!
Le prix étant "convenable" je ne pouvais résister.
C'est un pur bonheur,agrémenté d'illustrations



 et de photos anciennes.


Vous imaginez à quoi j'ai consacré ma soirée de samedi...
En date du 4 mars 1896 ,treize pages retracent  la rétrospective Berthe Morisot chez Durand-Ruel,organisée par Monet,Renoir ,Degas et Mallarmé.


"Nous pensons avec M. Renoir que M. Mallarmé fera une très jolie préface au catalogue,que lui,mieux que personne,pourra parler surtout de la vie de la  femme qu'était maman"


C'est à travers Julie Manet que je vais vous parler de temps en temps de cette exposition consacrée à  Berthe Morisot.
Ponctuée parfois d'anecdotes comme celle-ci:


"A la fin de la journée on se demande comment tout sera prêt pour le lendemain et on prend rendez-vous pour le matin; mais  il faut décider si on mettra le paravent avec les dessins et les aquarelles au milieu de la grande salle ou dans celle du fond.
M. Degas est le seul à vouloir que le paravent reste dans la grande salle qu'il coupe et on manque de recul pour voir les grands tableaux...et puis d'autres plus petits qui sont d'une si jolie harmonie de ton à voir de loin les uns à côté des autres.M. Degas ne veut pas entendre parler d'ensemble:"Il n'y a pas d'ensemble,dit-il ce sont les imbéciles qui voient un ensemble;qu'est ce que ça veut dire quand on met dans un journal:l'impression générale du Salon de cette année est bien meilleure que celle de la précédente?"
Vers six heures,lorsque la nuit tombe que seuls les tableaux gardent quelques rayons de lumière qui les éclaire,que tous ces portraits de jeunes filles sont de plus en plus vivants et que le paravent paraît encore plus une muraille,M.Monet demande à M.Degas de vouloir bien essayer demain matin ce fameux paravent dans  la salle du fond,mais M.Degas prétend qu'on ne verra plus les dessins qui seront dessus""Ces dessins sont superbes je les estime autant que tous ces tableaux.""Le paravent dans la salle des dessins donne un air intime à cette pièce qui est charmant"dit M.Mallarmé." Cela déroutera le public de voir les dessins au milieu de la peinture""Est-ce que je m'occupe du public?Il n'y voit rien,c'est pour moi,pour vous que nous faisons cette exposition,vous ne voulez pas apprendre au public à voir?" crie M.Degas"Eh bien si,réplique M.Monet,nous voulons essayer.Si nous faisions cette exposition uniquement pour nous,ce ne serait pas la peine d'accrocher tous ces tableaux nous pourrions les regarder simplement par terre."Pendant cette discussion M.Renoir nous dit qu'il lui faut le pouf au milieu de la salle;il est en effet agréable de pouvoir s'asseoir et regarder.M.Degas ne l'admet pas:"Je resterais treize heures de suite sur les pieds
 s'il le fallait ."Il fait nuit,tout en parlant M.Degas marche de travers,va et vient avec son grand manteau à pèlerine et son chapeau haut-de-forme,sa silhouette est très amusante;M.Monet debout parle fort,M.Mallarmé avançant une main veut arranger les choses et parle avec la douceur qui lui est habituelle.M.Renoir éreinté est échoué sur une chaise.Les hommes de Durand-Ruel rient,"Il ne lâchera pas",disent-ils..."Vous voulez me faire enlever ce paravent que j'adore"dit M.Degas en appuyant sur le dernier mot .
"Nous adorons Mme Manet reprend M.Monet,il ne s'agit pas d'un paravent mais de l'exposition de Mme Manet.Voyons dites que nous essaierons demain le paravent dans l'autre salle." "Si vous m'assurez que c'est votre opinion,que cette pièce est mieux sans." "Oui c'est mon opinion." Mais ce n'est pas fini  les discussions recommencent;tout à coup M.Degas nous tend la main à Jeannie et à moi et s'en va vers la porte;Monet le retient et ils se donnent des poignées de main;M.Mallarmé hasarde le mot de pouf,alors comme un coup de foudre M.Degas s'en va en courant dans le petit couloir,la porte se referme,il est parti,on se quitte un peu ahuri."
J'arrive à neuf heures chez Durand-Ruel,il n'y a que les hommes qui balaient les salles.Je reprends mon travail de numérotage des tableaux;puis M.Monet et M.Renoir ne tardent pas à être là "Degas ne viendra pas,dit M.Renoir,il sera là dans la journée à clouer au haut d'une échelle et dira:ne pourrait-on pas mettre une corde à la porte pour empêcher d'entrer,je le connais."En effet,pas de  M.Degas de toute la matinée.On se décide à mettre le paravent dans la salle du  fond et on accroche les aquarelles et les dessins dessus.Enfin tout est prêt et admirablement arrangé,cette exposition est une merveille.


J'espère que cela ne vous a pas semblé trop long mais je ne suis pas arrivée à me résoudre à couper ce texte.
Je voudrais tout de même avant de fermer cette longue page vous montrer un des tableaux que j'ai beaucoup aimés




La Fable
"Dans le jardin de Bougival,Pasie en bleu clair assise sur un banc,un panier à ouvrage à côté d'elle ,et devant,assise sur un pliant sur le fond de fleurs Bibi de dos avec sa tête blonde;ce tableau est une merveille,celui-là aussi était roulé et caché dans une armoire."

Julie Manet (1878-1966) fille de Berthe Morisot (1841-1895) et Eugène Manet( 1834-1892) (frère d'Edouard Manet)
Jeannie Gobillard (1877-1970),fille de Yves Morisot (la soeur de Berthe Morisot) et Théodore Gobillard.
Elle épousera Paul Valéry.
Bibi était le surnom que donnait Berthe Morisot à sa fille Julie

Julie,orpheline a 17 ans et  ses deux cousines Jeannie et Paule également orphelines vivront seules avec une cuisinière recommandée par Mallarmé (tuteur de Julie) au 40 de la rue Villejust à Paris aujourd'hui rue Paul Valéry 

dimanche 5 juin 2011

MANET BAGATELLE VENISE

Elle m'avait délicatement proposé de les rejoindre pour cette manifestation.
Mais je savais que le Gentilhomme ne pourrait pas se libérer,il y avait de la révision de partiels dans l'air donc une maison pleine et ma présence impérative ici ce matin de bonne heure.
Beaucoup de raisons pour que cela ne puisse se faire.
Alors j'ai fait contre mauvaise fortune bon coeur et me suis plongée dans les manifestations parisiennes.
J'ai affronté la foule un jour de l'Ascension pour aller partager avec elle des impressions autour de l'exposition Manet.
Ce fut une journée délicieuse,elle vous parlera certainement de cette exposition aussi je ne vais pas lui voler la vedette.
Les jours suivants je me suis rendue à Bagatelle






 pour Les Musicales de Bagatelle.
Ces concerts ont lieu dans l'Orangerie de Bagatelle et  ne peuvent se dérouler avant le mois de juin car une orangerie comme chacun le sait sert à abriter des orangers durant l'hiver,et à Bagatelle on ne les sort pas avant la fin du mois de mai.
Ces Musicales se déroulent sous l'égide de la Fondation d'entreprise Banque Populaire qui aide de jeunes musiciens de moins de vingt-sept ans et des compositeurs de moins de quarante ans en les accompagnant durant trois ans.
J'ai fait l'impasse sur le concert du premier jour "Mamans bébés" ne me sentant plus tellement concernée!!!
Le deuxième jour était consacré à Schubert et je dois dire que ce fut un moment de grâce.
Beaucoup d'émotion à l'écoute de l'andante con moto  du trio en mi bémol majeur op.100.
Puis le Quatuor Voce nous interpréta le Quintette en do majeur à deux violoncelles op.163.
Vous devez vous dire qu'est-ce qu'elle nous raconte là,elle nous parles d'un Quintette à deux violoncelles interprété par un quatuor????
Elle se fiche de nous!
Non,non je ne me fiche pas de vous,le principe de ces concerts est de permettre à ces jeunes interprètes de jouer avec de grands artistes qui les parrainent.
Le parrain était Gary Hoffman,violoncelliste.








Très beau moment
Le lendemain j'arrivais un peu en avance pour le concert de seize heures .
Je me promenais un peu dans le parc privilégiant les endroits à l'ombre 





et fuyant la roseraie toujours fort courue à cette heure là,et dont je pensais  pouvoir profiter un peu plus tard dans la soirée,beaucoup plus calmement .
J'allais de pièce d'eau en pièce d'eau 




Croisant le paon qui faisait ses vocalises




 d'avant concert.
J'ai eu beau le titiller pas moyen de lui faire faire la roue!
Je passais par le Jardin des présentateurs admirer les clématites 




pour me rendre à l'Orangerie.
Le premier concert Gitans,Bohémiens,et Tziganes était bien mais sans plus.
Je suis sévère j'ai beaucoup apprécié la prestation d'Adam Laloum et de  Natacha Kudritskaya au piano ainsi que celle du quatuor Les Anches Hantées ,mais le parrain Vahan Mardirossian blessé avait été remplacé au dernier moment par un autre artiste dont j'ai totalement oublié le nom et dont je n'ai pas goûté le talent.
Ce concert sera diffusé le 25 juin à 12h30 sur France Musique,vous pourrez vous faire votre opinion.
Une bonne heure à occuper avant le concert suivant,je vais donc vers la roseraie.
Idiote,nous sommes samedi,et qui dit samedi dit mariage,et quel cadre extraordinaire que celui-ci pour poser pour la postérité!
Concours de bouquet de mariée!!!




Il y avait du monde mais j'ai bien ri.Les photographes ne savent plus quoi inventer d'original pour immortaliser ce jour.
Jusqu'à faire coucher la mariée dans l'herbe posant son bouquet derrière sa tête,je peux vous affirmer que de ma fenêtre cela ressemblait plus à un salon funéraire qu'à autre chose!"
Du reste j'ai entendu dans l'allée une dame s'exclamer"il l'enterre déjà!"
C'est en passant par le potager 




que je suis allée assister au dernier concert du jour.


JUBILATOIRE


Vivaldi.
Concerto pour quatre violons en si mineur op.3n°10 
Chacone pour violon et piano en sol mineur 
Les Quatre Saisons
Interprétés par Jae-Won Lee,Eduard Bayer,Mi-Sa Yang,Amaury Coeytaux,Jeremy et Cyril Pasquier,Sarah Jacob,Fanny Béreau,Louis Lancien.
Et le parrain David Galoustov
Je n'oublierai pas de si tôt Mi-Sa Yang en violon solo de "l'Hiver",elle avait un jeu de jambes  extraordinaire,je n'avais jamais vu cela, on aurait dit qu'elle dansait la gigue,une vitalité incroyable,peut-être cela la desservira-t-elle un jour ,même si c'est le cas je reste persuadée qu'elle saura encore et toujours faire passer la même émotion au moment du largo.
Du reste je n'ai pas été la seule à apprécier vous dire les ovations qu'ils ont reçues....


J'ai prolongé cette ambiance vénitienne en terminant 




Un petit recueil de nouvelles qui se laisse lire

dimanche 14 novembre 2010

UNE EXPOSITION

Je ne cours plus après LES expositions parisiennes.
Je ne supporte plus de me tordre le cou,de me faire bousculer,d'étouffer de chaleur.
Ce n'est pas DU plaisir pour moi.Même avec les cartes d'abonnement de certains musées j'en ai eu assez de devoir me déplacer cinq à six fois pour arriver à voir ces expositions médiatisées.
Je me rabats donc depuis quelques temps sur des lieux moins fréquentés,dont on parle moins et je m'en porte fort bien.
Les vacances de la Toussaint étant terminées,le pont du 11 novembre s'achevant,ces petits musées sont de de nouveau très accessibles.
Pas de queue interminable,des tableaux que vous pouvez admirer à satiété même un dimanche.
En attendant la réouverture en février du musée du Luxembourg ,qui nous offrira une exposition sur Lucas Cranach,je suis allée voir celle consacrée à   Giuseppe De Nittis au Petit Palais




                                          
                                                          Le kimono couleur orange 
Tableau qui illustre l'affiche de cette exposition 


 "J'ai comme une vision du Japon,de cette douce vie de rêveurs à qui suffit une jonchée de roses blanches pluie de neige ou pluie de fleurs,existence pour laquelle je suis fait;
peindre,regarder,rêver"
                                                                                               Paris 1895


Neuf salles pour un peu plus de cent tableaux,intitulées Un Italien à Paris,La lumière du sud,A l'ombre du Vésuve,En plein air...


Giuseppe De Nittis est né le 25 février 1846 à Barletta près de Bari dans les Pouilles.
Orphelin de mère et de père à l'âge de 10 ans,il va rentrer à l'académie des beaux-arts de Naples en 1861  ville où il s'était installé avec ses frères aînés en 1860.
Deux ans plus tard il en sera renvoyé pour raisons de discipline il fondera alors l'Ecole de Resina
Lors d'un de ses séjours en France il épousera  en 1869 une Française Léontine Gruvelle.
Il se liera d'amitié avec Edmond de Goncourt ,fréquentera Caillebotte et Degas.
Il partagera sa vie entre Paris,Naples et Londres et mourra à Saint Germain en Laye en 1884.


Je vous livre quelques un de mes  coups de coeur aux hasards des salles


Vous vous souvenez de cette exposition consacrée aux salons parisiens.
De Nittis fera la connaissance de la Princesse Mathilde  grâce à Edmond de Goncourt.
Toute une salle est consacrée à cette période




"Nul n'a peint comme lui  la grâce frissonnante d'une épaule nue...sous les jaunes clartés des bougies,l'ombre chaude d'une loge de théâtre,le mystère d'une alcôve..."
                                                                           André Michel 1884


Les champs de course








"Belles dames frileuses emmitouflées dans leurs fourrures,assises auprès des braseros,ou grimpées sur des chaises,près des élégants en chapeau de soie"
                                                                                 Léonce Benedite


Modèles et figures








 Et puis bien sûr Paris et les berges de la Seine








Londres et la Tamise avec des tableaux représentant Westminster dont les ciels feront dire à Léonce Benedite


"Un ciel ouaté, étouffé aux brumes rousses,qui fait un fond neutre où chantent plus vivement les tons"


Si vous ne pouvez aller voir cette exposition que je vous conseille vraiment vous en saurez un peu plus ici



GIUSEPPE DE NITTIS — La modernité élégante
envoyé par paris_musees. - Découvrez plus de vidéos créatives.



Un commentaire laissé par Norma ,fait que je me suis aperçue que j'avais oublié une précision concernant la période Londres et la Tamise,ces tableaux seront qualifiés de "paysages atmosphériques" influencés par Turner et Whistler.
(Les tableaux que l'on voit en fond sur la vidéo au-dessus sont ceux consacrés à Westminter)


Peut-être vous donnerai-je envie de pousser jusqu'à Barletta dont proviennent la majorité des tableaux.
D'autres seront de nouveau visibles au musée Carnavalet,d'Orsay.
Par contre il en est quelques uns qui proviennent de collections particulières que vous ne pourrez donc voir que lors de cette exposition qui se termine le 16 janvier.