samedi 6 décembre 2014

LA DOUCEUR DU PAIN DE MIE



Ce n'est pas si compliqué que cela de confectionner du pain de mie maison.Et le goût en est tellement incomparable que cela vaut la peine de se lancer
Pour cela vous devrez commencer par confectionner un pâton en délayant 15 grammes de levure fraîche dans 100 grammes d'eau,puis vous ajouterez 100 grammes de farine d'épeautre T80  .




Vous recouvrirez alors cette boule d'eau juste tiède,vous verrez alors des bulles se former puis au bout d'une dizaine de minutes la boule remonter curieusement à la surface,votre pâton est prêt,vous pouvez le prélever avec une écumoire et le mettre dans le bol de votre robot avec 20 grammes d'eau,180 grammes de lait,2 cuillerées à café de fleur de sel,1 cuillerée à soupe de sucre en poudre,350 grammes de farine de blé T65.
Vous mettrez alors votre robot en marche avec le crochet à pétrin.Lorsque la pâte se décollera des parois du bol vous pourrez ajouter en  trois fois 30 grammes de beurre mou.Bien attendre entre chaque ajout que le beurre ait été bien absorbé .
Voila le plus dur est fait vous allez maintenant  mettre la pâte sur le plan de travail fariner et pétrir avec vos mains de cette façon



Puis vous verserez la pâte dans un saladier huilé  recouvrirez d'un film et  la laisserez lever tranquillement à l'abri des courants d'air 
 Rien ne vous empêche d'aller comme moi faire une petite balade d'une bonne heure 



A votre retour selon la température de votre cuisine la pâte devrait avoir  doublé de volume.
Il faudra alors la déposer une nouvelle fois sur le plan de travail fariné,chasser délicatement l'air avec vos mains et former un boudin que vous diviserez en quelques boules que vous alignerez dans un moule à cake par exemple ,beurré .
De nouveau il faudra laisser lever la pâte et de nouveau vous pourrez allez prendre l'air 



 Quand vous reviendrez après encore une heure de grand air ,  la pâte devrait  à peu près  atteindre le  bord du moule
C'est alors que vous pourrez  le glisser  dans le four préchauffé à 180°,pour 25 à 30 minutes 
Afin que le pain de mie soit doré je vous conseille de jeter sur la sole du four un demi verre d'eau froide au moment d'enfourner.
Vous démoulerez à la sortie du four et laisserez refroidir sur une grille 





vendredi 14 novembre 2014

UN BONHEUR



Nous ne nous sommes jamais rencontrées,nous nous rendons visite par blog interposé.Je me suis laissée aller à l'imaginer,de beaux cheveux,peut-être blancs,à la coupe nette,des yeux clairs,une silhouette svelte,mais par-dessus tout de la classe ,de la prestance,


et de l'élégance ,beaucoup d'élégance,de celle pour laquelle il n'est point besoin d'être riche,une élégance innée.


On sait peu de choses d'elle,si ce n'est qu'elle a perdu un être cher,qu'elle a une veille mère sur laquelle elle veille de façon attentionnée,mais ce que l'on sait c'est qu'elle est discrète,elle doit bien avoir comme tout un chacun son lot de vicissitudes,dont elle nous fait grâce ou du moins les évoque à demi-mots,comme dans de la ouate,


sans esbroufe,ce n'est pas une Madame Je Sais Tout de Je Connais Tout, ni une Madame Je la Ramène.On la sent pourtant érudite et cultivée.
Toujours à demi-mots elle nous a appris l'impression de 



ces textes,


 ces phrases



 qui vous laissent sans voix, admirative ,une sorte de sidération pour reprendre ses propres mots  au sujet  de Charles Juliet et qui illuminent votre journée.


Je me suis empressée de commander deux exemplaires de cet opus ,un pour moi,bien sûr et un autre pour offrir ,je sais que je ne vais pas en rester là avec Noël qui va bientôt venir,elle me ferait presque aimer Noël moi qui n'aime pas cette période,pour le simple bonheur de faire découvrir ces bonheurs à elle 


Ici (clic) le blog de Bonheur du jour 


Si vous aussi ,vous souhaitez vous procurer cet opus c'est ici (clic)

dimanche 2 novembre 2014

UN ROSE MAUVE



 dans les hautes herbes ...



Dans le parc aux lointains voilés de brume, sous
Les grands arbres d’où tombe avec un bruit très doux




L’adieu des feuilles d’or parmi la solitude,
Sous le ciel pâlissant comme de lassitude,




Nous irons, si tu veux, jusqu’au soir, à pas lents,
Bercer l’été qui meurt dans nos coeurs indolents.




Nous marcherons parmi les muettes allées ;
Et cet amer parfum qu’ont les herbes foulées,




Et ce silence, et ce grand charme langoureux
Que verse en nous l’automne exquis et douloureux




Et qui sort des jardins, des bois, des eaux, des arbres
Et des parterres nus où grelottent les marbres,




Baignera doucement notre âme tout un jour,
Comme un mouchoir ancien qui sent encor l’amour.



Rainer Maria Rilke et Albert Samain pour accompagner la fermeture de Giverny hier.

mardi 21 octobre 2014

"SI L'ON PASSAIT L’ANNÉE ENTIÈRE EN VACANCES

S'amuser serait aussi épuisant que travailler" disait Shakespeare

Paul Morand,lui,disait "A propos des vacances ...On ne saurait aller chercher trop loin le plaisir de rentrer chez soi"

La mariée est trop belle allez vous penser,non je suis contente de partir et toujours contente de rentrer.
Contente de pouvoir se rappeler des bons moments ,repasser dans sa tête les belles images.
Et puis pour pouvoir partir de nouveau il faut bien revenir n'est-ce-pas?
Je pense que vous devinerez facilement où je m'étais éclipsée 




























Non, vous ne trouvez pas ?
Pour vous aider Patrick Leigh Fermor a peut-être poussé cette jolie porte photographiée dans le ravissant village où il habita  


Oups ,j'ai failli oublier
Voici le mail reçu de mon Sherlock Holmes vénitien:

"Je voulais juste te dire que ce matin campo S.Angelo j'avais croisé les  fameux chiens de ta photo .Ce sont 2 femelles:Lolita et Pepita.Cette dernière a la laisse bleue parce que son maître m'a dit qu'elle était plus blonde(il voulait sans doute dire claire!) et que le bleu était plus joli pour elle .Fin du mystère....."

samedi 4 octobre 2014

FIN D’ÉTÉ ET DE SES TRAVAUX

Bientôt trois mois que j'ai déserté ces pages.
J'avoue que j'ai failli arrêter purement et simplement ce blog mais au regard de quelques belles amitiés qui en sont nées,bien loin d'être un fétu de paille...

                  "N'abandonne pas un vieil ami le nouveau ne le vaudra pas"


 Trois mois que je n'ai  vu passer,rythmés par les travaux d'été en tous genres,coulis de tomates à profusion,soixante dix pieds de tomates cela occupe !!!confitures diverses et variées ,inventions culinaires


 ,préparation de la rentrée scolaire et mise en place de ses rythmes ce qui ne fut pas une mince affaire,je m'interroge toujours sur le bien-fondé de ce tsunami ...
Quelques escapades de trois à quatre jours dans mon Lot




 et en Normandie .





Où j'ai accompagné le gentilhomme et son équipe


Le temps s'est arrêté dans un  endroit délicieux, une superbe ferme rénovée



où je vous conseille de vous égarer,Claire et Florian ne savent que faire pour vous être agréables .

Maintenant tout cela est derrière moi et je m'apprête  à partir enfin en vacances une petite quinzaine de jours.
Un luxe que celui de partir lorsque tout le monde a repris le chemin du travail ,que les journées sont encore douces et que les lieux vous sont presque réservés.

Avant de vous livrer d'autres photos et une recette de mon imagination il faut bien que je vous donne enfin la solution à mes énigmes ,ce n'est pas faute d'avoir été houspillée par Liliforcole qui comme Mireille avait été très perspicace.


Oui il s'agissait bien de dépôts en tous genres sur une hélice de moteur de bateau 
Quant aux chiens j'avoue ne pas avoir la réponse,ils sont vénitiens car une de mes amies "installée" à Venise les a revus il y a quelques jours ,elle m'a promis d'essayer d'élucider le mystère .

Une recette de saison très vite préparée que j'ai davantage appréciée froide que chaude.
Chaude elle m'a paru un peu écoeurante. Il s'agit d'une quiche aux poires mêlées de noix et de cantal.
Dans une tourtière vous étalerez une pâte brisée que vous piquerez de quelques coups de fourchette.
Vous éparpillerez deux grosses poires pelées et émincées,des copeaux de cantal et des cerneaux de noix que vous aurez épluchés(c'est le plus long à faire)
Vous verserez alors un  appareil composé de quatre oeufs fouettés  vigoureusement (le mélange doit mousser), additionnés d'une tasse de  lait (pour moi de brebis), de sel et de poivre,pas besoin d'ajouter de crème fraîche,le cantal et les noix apportent suffisamment de gras en  cuisant durant quarante cinq minutes.


Je crois que je n'avais jamais vu mon village se détacher des brumes de la vallée de cette façon 



Je m'aperçois qu'un nettoyage de mon appareil photo par un spécialiste s'impose,nous en avons un excellent ici ce sera pour le retour

dimanche 13 juillet 2014

LE TEMPS DES CONFITURES ,DES TARTES...

Quelques recettes et quelques photos qui auraient pu être prises n'importe où,ailleurs qu'à Venise


Notre aîné est arrivé l'autre jour les bras chargés d'abricots en provenance d'un jardin parisien il y en avait tant qu'il auraient été abîmés avant que nous en soyons venus à bout.
Que faire si ce n'est attraper sa bassine à confitures .
Déguster et se régaler d'une jolie tartine de confiture le matin ne prend toute sa valeur que si j'y retrouve de beaux morceaux de fruits.
Pour ce faire il n'y a pas beaucoup de solution à part celle de plusieurs cuissons douces et laisser confire les fruits plusieurs heures.
S'inspirer de plusieurs recettes et concocter la sienne est toujours ce que je préfère ,même si parfois c'est un peu périlleux.


Pour cette confiture d'abricots du jardin de Louise j'ai mis à macérer les abricots dénoyautés , coupés en deux et enrobés de sucre pendant toute une nuit (600g de sucre blond bio et le  jus d'un citron par kilo d'abricots dénoyautés)
Le lendemain tout doucement ce mélange a été porté au frémissement en remuant très délicatement deux ou trois fois.


Refroidis les abricots ont été mis dans une passoire et se sont égouttés jusqu'au lendemain ainsi tout le sirop récupéré a été de nouveau mis à chauffer jusqu'à atteindre 105°, mélange auquel avait  été ajouté un sachet d'agar-agar .
Avec précaution les abricots ont  alors été  plongés dans ce sirop ,une gousse de vanille grattée,quelques feuilles de romarin frais et deux pincées de fleurs de  lavande pour la touche personnelle.


Lorsque les premiers petits bouillons sont apparus ,cinq minutes de patience en remuant une ou deux fois et c'est l'opération délicate de la mise en pots .
Puis vient l'étiquetage , l'alignement sur les étagères de la cave et le plaisir de voir tous ces pots bien rangés


Une de mes amies sachant que des courgettes ornaient notre potager m'a fait parvenir une recette trouvée sur internet
Je l'ai testée une première fois avec des courgettes puis une seconde fois avec des feuilles de bettes et quelques uns de mes  grains de sel.
Il faudra commencer par confectionner la pâte en mêlant 180 g de farine T110,une bonne pincée de sel,3 cuillères à soupe d'une bonne huile d'olive vierge et six de vin blanc,ainsi que des herbes fraîches ciselées (ici basilic,thym citron et sarriette)
La contenance de la cuillère a toute son importance vous vous en doutez,j'ai utilisé une cuillère en métal argenté généralement ces cuillères sont plus profondes que les autres,si vous utilisez autre chose il faudra peut-être que vous ajustiez un peu les quantités d'huile et de vin blanc  ,votre pâte devant être élastique .


Pendant que la pâte reposait au frais , "fondre" une importante quantité de feuilles de bettes (car c'est comme les épinards cela diminue beaucoup) dans une cocotte m'a occupée  .
Un généreux filet d'huile d'olive et un oignon émincé n'ont pas nui à cette verdure.
Lorsque les feuilles ont rendu toute leur eau on peut  arrêter la cuisson et laisser refroidir.
Ensuite ce sera un petit amusement que celui d'étaler la pâte sur la plaque à pâtisserie ,si vous possédez une feuille à pâtisserie en silicone cela facilitera la tâche
Pour cette quantité de pâte il ne faudra pas aller au delà d'un fond de 25 centimètres de diamètres.
Il faudra alors chercher dans son grenier ou sa cave  sa règle ou double décimètre d'écolière ou d'écolier du reste .
Armée d'une roulette à raviolis ou à pizza une croix sera tracée au centre du cercle de pâte puis des branches d'environ six centimètres.


On déposera en couronne les feuilles de bettes puis on parsèmera de dès de fromage de chèvre type Chavignol



 puis on soulèvera les triangles de pâte tracés et on les rabattra vers l'extérieur.


On pourra alors glisser au four 180° pour 25 minutes.

Ce sont les vacances pour beaucoup 



je mentirais en disant qu'à cause des vacances mon blog sera en sommeil ,il y a pas mal de temps déjà que j'ai mis ce blog en sommeil par manque de disponibilités.


Je terminerai par deux questions:

A votre avis il y a vraiment un mâle et une femelle?


Et avez-vous une idée de ce que cette photo représente ?


J'ai une réponse sur les deux !