vendredi 14 novembre 2014

UN BONHEUR



Nous ne nous sommes jamais rencontrées,nous nous rendons visite par blog interposé.Je me suis laissée aller à l'imaginer,de beaux cheveux,peut-être blancs,à la coupe nette,des yeux clairs,une silhouette svelte,mais par-dessus tout de la classe ,de la prestance,


et de l'élégance ,beaucoup d'élégance,de celle pour laquelle il n'est point besoin d'être riche,une élégance innée.


On sait peu de choses d'elle,si ce n'est qu'elle a perdu un être cher,qu'elle a une veille mère sur laquelle elle veille de façon attentionnée,mais ce que l'on sait c'est qu'elle est discrète,elle doit bien avoir comme tout un chacun son lot de vicissitudes,dont elle nous fait grâce ou du moins les évoque à demi-mots,comme dans de la ouate,


sans esbroufe,ce n'est pas une Madame Je Sais Tout de Je Connais Tout, ni une Madame Je la Ramène.On la sent pourtant érudite et cultivée.
Toujours à demi-mots elle nous a appris l'impression de 



ces textes,


 ces phrases



 qui vous laissent sans voix, admirative ,une sorte de sidération pour reprendre ses propres mots  au sujet  de Charles Juliet et qui illuminent votre journée.


Je me suis empressée de commander deux exemplaires de cet opus ,un pour moi,bien sûr et un autre pour offrir ,je sais que je ne vais pas en rester là avec Noël qui va bientôt venir,elle me ferait presque aimer Noël moi qui n'aime pas cette période,pour le simple bonheur de faire découvrir ces bonheurs à elle 


Ici (clic) le blog de Bonheur du jour 


Si vous aussi ,vous souhaitez vous procurer cet opus c'est ici (clic)

dimanche 2 novembre 2014

UN ROSE MAUVE



 dans les hautes herbes ...



Dans le parc aux lointains voilés de brume, sous
Les grands arbres d’où tombe avec un bruit très doux




L’adieu des feuilles d’or parmi la solitude,
Sous le ciel pâlissant comme de lassitude,




Nous irons, si tu veux, jusqu’au soir, à pas lents,
Bercer l’été qui meurt dans nos coeurs indolents.




Nous marcherons parmi les muettes allées ;
Et cet amer parfum qu’ont les herbes foulées,




Et ce silence, et ce grand charme langoureux
Que verse en nous l’automne exquis et douloureux




Et qui sort des jardins, des bois, des eaux, des arbres
Et des parterres nus où grelottent les marbres,




Baignera doucement notre âme tout un jour,
Comme un mouchoir ancien qui sent encor l’amour.



Rainer Maria Rilke et Albert Samain pour accompagner la fermeture de Giverny hier.