mardi 28 avril 2009

Macbeth à l'Opéra Bastille



 Après tout ce que j'avais pu lire ou entendre j'aurais pu m'abstenir.Surtout moi qui ne suis pas avant-gardiste pour deux sous.
Je n'ai rien retrouvé,ni la passion,ni la trahison,ni le pouvoir.
Les Trois sorcières muées en une multitude, la  forêt de Birnam remplacée par une place entourée de maisonnettes ou cabines de plage, l'imposante demeure du XI ème siècle troquée contre une maison style Kaufman et Broad.
Pour le moins déconcertant .
Quant à Macduff exprimant son désespoir dans un lit de bébé à barreaux  entouré de jouets d'enfant,Lady Macbeth devenue prestidigitatrice,et Macbeth en caleçon perché sur une table clamant "mon armure,mon épée,mon poignard" vraiment je n'adhère pas et je n'ai pas pu m'empêcher de pouffer !!!!
Heureuseusement le chef d'orchestre relevait un peu la situation et ce bouquet composé  de retour chez moi avec quelques fleurs de mon jardin m'a rassérénée



vendredi 17 avril 2009

Elle va disparaitre


Ma passion des livres fait que dès que je vois une librairie digne  de ce nom c'est pour moi comme un aimant.
Me rendant à un rendez-vous je n'ai pu résister au bonheur de m'arrêter à l'étal d'une bonne librairie parisienne le regard attiré par quelques livres de cette collection que j'aime tant,Pergamine éditée par la Bibliothèque des Arts.
Des ouvrages de littérature classique,illustrés avec des gravures ou des dessins de grands artistes,mais aussi des ouvrages de correspondance entre artistes.Sur du beau papier, couleur beurre frais,tel du vélin,des illustrations  et des textes qui se font attendre , car pas de massicot pour ces bijoux,qui je viens de l'apprendre ne seront plus édités.
Si comme moi vous appréciez ces ouvrages un libraire  vous permettra de vous procurer  les titres manquant à votre collection 
 Hélas,hâtons nous

CHERI

Trois ans après The Queen voici la nouvelle composition du réalisateur britannique Stephen Frears



dont le talent n'est plus à prouver.

Adaptation fidèle de l'ouvrage de la romancière Colette paru en 1920.Nous voici dans le monde des "demi-mondaines" que je préfèrerai au terme de courtisanes.
Léa interprétée par la divine Michelle Pfeiffer vieillissante mais d'une élégance rare,Ruppert Friend incarne Chéri jeune dandy un brin capricieux.
Un film que je qualifierai de luxueux,des décors superbes,des costumes raffinés, un film délicieusement anglais.

Ce film a été tourné en grande partie à Paris et à Biarritz.J'ai reconnu d'emblée où avait été tournée la scène du mariage: l'eglise du Val- de- Grâce.
J'ai eu davantage à chercher pour localiser la superbe maison Art Nouveau de Léa,ce numéro 60.
Ainsi que la rue dans laquelle Chéri guette l'arrivée de Léa.

Grâce à une plaquette éditée par la mairie de Paris j'ai pu retrouver les lieux.
La maison de Léa n'est autre que l'hôtel particulier construit en 1910 par Hector Guimard (les bouches du métro parisien) pour un industriel vénitien Paul Mezzara, situé rue La Fontaine pas loin des immeubles connus sous le nom de Castel Beranger dont le peintre Signac fut un des premiers locataires.
Quant à la rue il s'agit de la rue Eugène- Manuel avec l'immeuble au numéro 2 de Charles Klein qui fit recouvrir la façade de grés cérame du céramiste Emille Muller.Egalement un chef d'oeuvre de l'art nouveau.
Une nouvelle idée de balade..........




dimanche 5 avril 2009

Saint Jean de Beauregard




Cela faisait longtemps que j'avais barré d'un trait franc l'après- midi de vendredi sur mon agenda sans ne rien mentionner........ 
Forte des expériences passées je ne me munissais que d'un seul grand sac vide , quelques petites coupures  et espèces sonnantes et trébuchantes dans mes poches.Pas de chèquier,pas de carte de crédit.....Avec tout de même quelques ambitions pour mon potager.
Il fallut faire un choix et il fut cornélien:
quelques heuchères qui vont essayer de s'acclimater sous le cèdre classé (excusez du peu),des gants pour désherber en coton caoutchouté lavables en machine, un énième outil pour désherber dont le vendeur m'a venté les mérites et des petits sachets de graines  un brin désuets pour certains, une merveille pour d'autres qui préfèrent la qualité à la quantité et qui ont le goût des vraies saveurs.
Voila ce que je rapportais de cet agréable après-midi de printemps.
Petite déception, je n'ai pu me procurer les graines du persil tubéreux qui donne un goût subtil et une belle onctuosité aux potages d'hiver.
Peut-être à  Courson ?.....