Après tout ce que j'avais pu lire ou entendre j'aurais pu m'abstenir.Surtout moi qui ne suis pas avant-gardiste pour deux sous.
Je n'ai rien retrouvé,ni la passion,ni la trahison,ni le pouvoir.
Les Trois sorcières muées en une multitude, la forêt de Birnam remplacée par une place entourée de maisonnettes ou cabines de plage, l'imposante demeure du XI ème siècle troquée contre une maison style Kaufman et Broad.
Pour le moins déconcertant .
Quant à Macduff exprimant son désespoir dans un lit de bébé à barreaux entouré de jouets d'enfant,Lady Macbeth devenue prestidigitatrice,et Macbeth en caleçon perché sur une table clamant "mon armure,mon épée,mon poignard" vraiment je n'adhère pas et je n'ai pas pu m'empêcher de pouffer !!!!
Heureuseusement le chef d'orchestre relevait un peu la situation et ce bouquet composé de retour chez moi avec quelques fleurs de mon jardin m'a rassérénée
c'est clair tu as raison, il faut savoir "faire moderne" mais surtout surtout, en respectant "la lettre"... pas question pour le metteur en scène de se permettre n'importe quoi, ni surtout de s'approprier l'oeuvre en la trahissant. Or c'est la grande tentation : qu'on oublie Verdi pour admirer "machin, metteur en scène qui a fait une relecture passionnante"... Non, non et non. Le plus grand talent d'un metteur en scène, avant-gardiste ou classique ou n'importe quoi, c'est le RESPECT... Alors ce Macbeth là je ne le connais pas mais ce que tu en dis me semble relever de ce travers pédant de nombreux metteurs en scènes actuels qui pensent pouvoir relire, redire, réinterpréter... bref la cata !
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