mardi 30 novembre 2010

GRIS BLEU BLANC BLEU GRIS

Très souvent le matin lorsque je me rendais à la piscine je pestais de ne pas avoir pris mon appareil photo.
Depuis quelques temps il fait partie du voyage souvent pour rien ,ou du moins rien de nouveau mais hier matin j'ai bien failli ne pas rejoindre le bassin tant j'étais happée par nos berges de Seine enneigées.








Le sentiment que les berges n'appartenaient qu'à moi,une atmosphère particulière ,ouatée ,feutrée,aux bruits amortis,étouffés, presque silencieux,un ciel gris et toujours Oscar et Sophie tels des patineurs sur un miroir











dimanche 28 novembre 2010

ATMOSPHERE PARISIENNE

C'est ainsi que je vais intituler cette série que j'ai  eu envie de créer,des photos prises au hasard de mes déplacements parisiens.
Je crois l'avoir déjà dit,dans Paris je ne me déplace qu'en vélib ou à pied .
Ainsi je ne perds pas de temps à essayer de me garer.
Et toujours avec mon appareil photo.
Voici ce que j'ai saisi pour vous de Saint Germain de Près au Marais en passant par Notre-Dame,la Place Dauphine....


En début de semaine on pouvait encore déjeuner sur les trottoirs dans les petites rues proches de Saint Germain,





Place Dauphine ils avaient déjà prévu les plaids,les roses étaient toujours présentes sur les tables du Caveau 






Les lustres et plafonds de la cour de cassation,il faudra que j'y retourne mais avant dix-huit heures quinze,heure à laquelle les lumières s'éteignent








Les vitrines et façades "sentent" Noël,amusant l'arbre de l'avent d'un chocolatier du Marais,cela change du calendrier





Place des Vosges on chante,on dessine et on dit merci



Moi je m'attarde le long des caniveaux,des flaques, et  je rejoins  la Seine toujours différente selon l'heure 


Depuis hier au soir dix huit heures l'arbre de Noël de Notre-Dame est terminé sous les applaudissements des badauds comme moi,lorsque la nacelle s'est retirée




L'avent peut commencer

jeudi 25 novembre 2010

HORS DU COMMUN

C'est ainsi qu'elle  a qualifié cette aventure qui m'est arrivée il y a deux jours et que je lui confiais.
J'avais un rendez-vous dans un quartier que je vous laisserai deviner et j'étais un peu en avance.
Je décidais d'aller revoir certaines façades  intéressantes,mais la lumière ne m'inspirant pas beaucoup je passais mon chemin,attirée par ceci




puis ,comme souvent avec moi une idée chasse l'autre , je me proposais  alors d'aller jeter un oeil sur l'arrière d'une résidence  dans laquelle je n'ai jamais pu entrer ,pourtant nous avons eu une de nos activités tout près de là durant trente ans et jamais je n'ai pu obtenir des trois gardiens qui se relaient tout au long de la journée la possibilité d'entrer dans ce hameau d'une centaine de résidences,dont certaines peuvent atteindre six cents mètres carrés  entourées d' un hectare de terrain et tout cela en plein Paris.


J'empruntais donc une rue dont je tairais  le nom et me retrouvais au bout de quelques mètres à la campagne,un peu comme ce que l'on peut ressentir lorsque l'on passe derrière la maison de Balzac.
Je photographiais la plaque de la rue comme je le fais tout le temps, ainsi que la rue dans son ensemble,car cela m'aide souvent à me repérer lorsque je trie mes photos et,arpentais cette petite ruelle bordée de hauts murs dégoulinant de vigne vierge aux teintes chatoyantes.


J'apercevais en haut de cette ruelle trois hommes qui de loin ne me rassuraient pas beaucoup,un du reste descendait vers moi et à sa vue j'étais encore moins rassurée le style très tendance de nos jours "je me rase un jour sur sept",mais qui lorsqu'on approche du sixième jour....


Je continuais ma montée lorsque j'entendis derrière moi:
"Ne prenez surtout pas de photos sinon ils vont vous confisquer votre appareil,j'ai bien dit confisquer,droit à l'image"
Je me retournais et me trouvais face à un policier très souriant que je remerciais, je crois.
Il dit quelques mots à un des hommes avant de  s'engouffrer dans une propriété dont je n'ai pu qu'admirer le porche,magnifique,en angle,aux formes arrondies,et que vraiment j'avais très envie de photographier.


Je redescendais m'arrêtais un moment devant le jardin d'enfants des Nations Unies,repéré en montant, cogitant à la manière de tout de même prendre une photo sans être vue.
C'est alors que mon patibulaire m'accostait  en me demandant ce que je photographiais,ce à quoi je répondais:
 "rien pour le moment seulement la plaque de la rue  et la perspective de la rue depuis le bas "






Il me demandait alors de lui montrer les photos ce que je fis et voyant que je n'avais pas menti me souhaitait une bonne journée.


Je redescendais en ayant même oublié de photographier le menu de la cantine du jardin d'enfants des Nations Unies,ce qui pourtant m'aurait permis lors de réunions de montrer à certains que je ne fais pas figure d'extra terrestre lorsque je choisis de proposer dans notre cantine des carottes râpées,de la saumonette,ou des épinards afin de sustenter leurs chères têtes blondes.


Arrivée en bas je trouvais le copilote de mon policier auquel je demandais qui  de si important pouvait bien se cacher derrière un porche que l'on ne pouvait même pas photographier?
Il me gratifiait d'un grand sourire m'expliquant qu'il n'avait pas le droit de me le dire mais que si j'interrogeais le quartier je le saurais très vite,et ajoutant que derrière ce porche c'était magnifique ,la campagne à Paris...bref juste ce qu'il fallait pour me faire encore plus râler!!


Je n'interrogeais pas le quartier mais mon ordinateur portable sur un moteur de recherche bien connu et trouvais immédiatement ma réponse.
Je ne vous la livre pas j'ai bien trop peur de me faire confisquer mon ordinateur!!
Et depuis je m'interroge.
Comment un portail peut-il relever  du  droit à l'image?
D"autant que nulle part il n'était signalé propriété privée ou défense d'entrer.
Je me méfie et ne sais plus ce que je dois montrer sur ces pages.
Combien de personnes derrières ces fenêtres peuvent me poursuivre








Et les descendants de ceux qui reposent ici pour l'éternité




Même eux j'hésite sait-on jamais!






Je crois qu'il ne me reste que cela








et encore, il y avait des amoureux entrain de se bécoter sur un bac entre deux arbres
Là je pense que je peux dormir sur mes deux oreilles,non?






Lorsque d'aucuns auront trouvé la réponse ils penseront:
"Elle savait qui habitait là"
Je peux vous assurer que non,je ne lis pas les journaux ,ne regarde pas la télévision, j'ai toujours détesté cet engin qui sclérose la vie de famille,ne m'intéresse pas aux people et certains bloggeurs  qui me connaissent un peu maintenant peuvent en témoigner

mardi 23 novembre 2010

LA FIN DE LA NUIT

Me voila repartie dimanche matin sous une pluie battante à Gaveau.
Je n'aime pas m'enfermer lorsqu'il fait beau raison pour laquelle entre autre la veille je n'avais programmé qu'un concert.
J'avais prévu le dimanche d'arriver à l'ouverture d'assister au premier concert puis d'improviser mais ayant en arrière pensée de revenir pour le   clou de cette manifestation Zhu Xiao-Mei qui se  produisait à dix-neuf heures.


Déjà le bouche à oreille avait dû fonctionner car il y avait beaucoup plus de monde que la veille.


J'arrivais à rejoindre ma place au premier balcon sans problème,celle où lorsque comme moi on a de grandes jambes on peut quand même s'étaler et aussi bien voir les mains de l'artiste.


Tout d'abord Etsuko Hirose,jeune japonaise de Nagoya qui a monté ses premières gammes à l'âge de trois ans.
Très belle interprétation d'un programme cent pour cent Chopin,Nocturnes,Ballades,et les douze Etudes opus 25.
Mais que ce fut pénible à regarder!
Et que je lève le bras à m'en déboîter l'épaule, et que je penche la tête en arrière à en avoir le tournis , et que je plonge dangereusement le nez sur le clavier......
Je finissais pas fermer les yeux et écouter c'est tout.


Elle nous a gratifié au rappel d'une superbe improvisation sur l'Ave Maria de Schubert.


Venait ensuite Iddo Bar Shaï et pour ce qui est d'en faire Dieu sait si il se pose là!
Mais lui c'est surtout  les yeux qu'il lève au ciel à n'en plus finir..
Comme il pleuvait vraiment beaucoup je me suis dit que si je me mettais derrière lui je ne verrais pas ses yeux et que ce serait davantage supportable que la pluie!!
Une heure de bonheur,de pur bonheur,il avait un peu modifié son programme mais nous a offert une interprétation de Mazurkas de Scriabine et de Sonates de Scarlatti sublime.


La pluie n'ayant pas cessé je continuais mon manège,prendre un billet à la caisse,et faire la queue pendant quarante minutes avant de pouvoir de nouveau regagner son siège.
Mais chaque fois ces moments ont été extraordinaires,je ne les ai pas vus passer,j'étais entourée  de gens adorables qui ont engagé la conversation,des fidèles de La Roque,Meslay,Nantes....
Des purs, sans chichis qui contaient leurs anecdotes,qui nommaient René,qui se trouvait du reste à deux pas.


Bref, concert suivant :Claire Désert.
Déjà cela ne s'annonçait pas bien,ma bonne éducation m'imposait de ne pas dépasser des personnes âgées dans les escaliers et encore moins de les bousculer une fois arrivée dans la salle.
Bien sûr elles prirent MA place!
Je me rabattais sur une autre un peu derrière,et là je fus coincée pendant une heure entre un énergumène qui sentait mauvais,mais connaissait un des morceaux par coeur et le tapait en permanence sur ses genoux,le doigté semblait assez bon,la vélocité il y aurait à redire,juste derrière moi sur la gauche j'ai eu le plaisir de supporter un auditeur atteint de la danse de Saint Guy je pense,et enfin toujours derrière moi mais sur la droite un renifleur patenté!


A cela un programme de Schumann  que je n'ai pas aimé,et une Claire Désert glaciale.Difficile de lui arracher un sourire à la fin,je me demande même si elle a pris plaisir à jouer.
J'ai pourtant pour principe de ne pas aller écouter un concertiste mais un concert.
Je ne fais pas partie de ceux qui se précipitent parce que cela fait bien d'avoir vu untel ou unetelle...
Il va falloir que je révise mes bases classiques ,quel oubli!!






Je me suis rapidement évadée du concert attirée par ces deux mignonnes juste en face de moi qui sont peut-être de futures Brigitte ou Zhu.Attendrissantes mimant la partition....




Je n'ai pas pu écouter Zhu Xiao - Mei,un contre-temps  personnel de dernière minute.
Mes préférés Shani Diluka et de loin et Iddo Bar Shaï

samedi 20 novembre 2010

LA FOLLE NUIT

C'est une première à Paris quarante huit heures de piano dans une salle mythique .






Pourquoi? Pour quoi?
C'est certain pour mon bonheur,mais aussi...
J'avais réservé aujourd'hui uniquement pour un seul concert ,difficile de concilier le programme,mes possibilités..
Une ambiance très bon enfant,décontractée,bien sûr il y avait bien quelques Madame J'Entre en Ville,mais c'était plutôt cela




Luis Fernando Pérez et Adam Laloum dans la rue en toute simplicité,Emmanuel Strosser à la répétition.


J'avais choisi d'aller écouter


Shani Diluka


Un régal!
Au programme cinq Romances de Mendelssohn dont la célèbre opus 19 n°1,trois Nocturnes de Chopin,et puis une magistrale interprétation de la Sonate n° 23 opus 57 plus connue sous le nom de "L'Appassionata"
du fiancé de Eve qui peut dormir tranquille.


J'avais lu à son sujet beaucoup de qualificatifs,interprète hors norme,révélatrice,profondeur sonore,virtuosité ailée.Rien n'est surfait.
Pas contre nulle part je n'avais  trouvé trace de son charme,côté un brin espiègle,de sa douceur,ce que révèlent ces photos ,non?


En rentrant  je ne cessais de penser au programme de demain pour lequel j'ai réservé,Chopin sous les doigts de Etsuko Hirose et Bach sous ceux de Zhu Xiao Mei,selon la météo j'ajouterai peut-être Schumann avec  Claire Désert,ou Schubert avec Jean Claude Pennetier,peut-être les deux...


Je suis tout de même redescendue un tout petit peu sur terre et j'ai saisi un peu n'importe quoi le nouveau carénage d'une Aston,un cerf-volant sur le dôme.....sous l'oeil inquiet du chat du pont Alexandre III






A plus tard

jeudi 18 novembre 2010

MONTORGUEIL

Ou comment un rendez-vous dans un quartier que pour ma part je fréquente peu,un ticket de métro démagnétisé,et un employé  ayant quitté son poste ont amené ce billet

Métro Château d'Eau je ne sais pas si vous connaissez mais vraiment pas trop le genre d'endroit où on  s'attarde.Lorsque j'ai voulu regagner d'autres lieux ,pas moyen d'utiliser le seul ticket de métro  que j'avais en poche,plus un centime et je ne sais pourquoi pas très envie d'utiliser ma carte bleue pour en acheter d'autres.
J'avais un peu de temps devant moi je me suis dit que ce ne serait pas mal de marcher pour évacuer le stress du rendez-vous précédent.
Boulevard de Strasbourg,de Sébastopol,rue Réaumur et me voici dans cette rue qui marquait le terme du voyage de la marée des ports du nord,notamment les huitres.



Ici se réunissait la société littéraire des dîners de vaudeville fondée en 1796 .Ses réunions y ont eu lieu jusqu'en 1802 date à laquelle elle disparut.
Ces célèbres dîners  créés en 1729 par Gallet .Le  premier dimanche de chaque mois cet épicier invitait des chansonniers à des dîners chantants au départ au carrefour de Bucci,elle s'appelait alors Société du Caveau.Dissoute en 1739,elle revit le jour en 1759 en d'autres lieux quasi jusqu'à la Révolution.
En 1806 ,elle prit le nom de Caveau Moderne.
La façade qui aurait besoin de restauration est tout de même d'époque Louis XVI.
Ce restaurant a été immortalisé dans la Comédie Humaine
De jolies enseignes dans la rue plus ou moins anciennes.








Cette rue a toujours été le lieu de la gastronomie et du commerce d'alimentation.
La célèbre pâtisserie Stohrer crée en 1730.
En 1725 à l'occasion de son mariage Marie Leczynska,venait à Paris accompagnée de  sa cour et entre autre du  cuisinier - pâtissier de son père: Monsieur Stohrer.
Cinq ans plus tard il s'installa rue Montorgueil,devint célèbre pour ses babas et puits d'amour.
La boutique fut décorée par Baudry celui qui plus tard décorera le foyer de l'Opéra.
Le bas-relief qui orne la porte est assez curieux,c'est un globe terrestre entouré d'attributs des Arts et des Lettres.
Aujourd'hui ce serait l'endroit où l'on mange les meilleurs éclairs au chocolat de Paris.
J'avoue ils sont très bons!


Pourquoi cet éclair  m'a fait penser au  piment confit, que je savais pouvoir trouver à deux pas de là ,rue Tiquetonne ?
J'aime particulièrement cet endroit j'y achète mes poivres dont un que j'aime beaucoup ,sauvage, de Madagascar que l'on peut passer au moulin ou écraser au mortier.
Et puis je ne trouve que là un curry dit à l'ancienne dont je ne peux me passer.Pour moi c'est le meilleur


Et puis donc ces fameux piments confits qui sont à se pâmer.
 Seul comme un fruit confit,ou en touts petits morceaux dans du fromage blanc,ou associé à un café,si comme moi vous êtes adepte des petites dosettes que nous vante l'irrésistible Georges,cela en fait un moment exquis même sans Georges,certes cela augmente un peu le prix du café,mais que voulez-vous on est épicurienne ou  on ne l'est pas....


J'avais acheté un seul piment que j'ai dégusté à midi avec mon café je me suis alors aperçue que je ne l'avais pas photographié mais internet m'a sauvée.
Vous en saurez davantage sur ces piments dits végétariens ici 
Je reviendrai dans ce quartier car il y a beaucoup de choses à découvrir,le passage du Grand Cerf,de la reine de Hongrie,une merveilleuse façade rue des Petits -Carreaux.....


Un petit additif pour Michelaise  pour lui montrer jusqu'où je pousse mon professionnalisme 






J'utilise même les poubelles!




mardi 16 novembre 2010

Elle s'annonçait comme une belle journée une fois le brouillard dissipé.



Depuis une semaine ce n'était que pluie aussi j'ai décidé de me l'accorder très égoïstement et de la passer dehors.
L'avantage de ne pas avoir de patron. 
Le matin direction le bord de Seine,que j'ai longé pendant trois bons kilomètres dans une atmosphère ouatée.




Chaînes en tout genre, toiles d'araignée mais celles-ci ne me dérangent pas



Symphonie de gris,blanc,beige,les teintes que j'affectionne





Puis tout à coup le brouillard s'est  vraiment dissipé





Alors ils sont arrivés





Oscar et Sophie



Je les ai laissés à leur intimité il était déjà plus de onze heures


dimanche 14 novembre 2010

UNE EXPOSITION

Je ne cours plus après LES expositions parisiennes.
Je ne supporte plus de me tordre le cou,de me faire bousculer,d'étouffer de chaleur.
Ce n'est pas DU plaisir pour moi.Même avec les cartes d'abonnement de certains musées j'en ai eu assez de devoir me déplacer cinq à six fois pour arriver à voir ces expositions médiatisées.
Je me rabats donc depuis quelques temps sur des lieux moins fréquentés,dont on parle moins et je m'en porte fort bien.
Les vacances de la Toussaint étant terminées,le pont du 11 novembre s'achevant,ces petits musées sont de de nouveau très accessibles.
Pas de queue interminable,des tableaux que vous pouvez admirer à satiété même un dimanche.
En attendant la réouverture en février du musée du Luxembourg ,qui nous offrira une exposition sur Lucas Cranach,je suis allée voir celle consacrée à   Giuseppe De Nittis au Petit Palais




                                          
                                                          Le kimono couleur orange 
Tableau qui illustre l'affiche de cette exposition 


 "J'ai comme une vision du Japon,de cette douce vie de rêveurs à qui suffit une jonchée de roses blanches pluie de neige ou pluie de fleurs,existence pour laquelle je suis fait;
peindre,regarder,rêver"
                                                                                               Paris 1895


Neuf salles pour un peu plus de cent tableaux,intitulées Un Italien à Paris,La lumière du sud,A l'ombre du Vésuve,En plein air...


Giuseppe De Nittis est né le 25 février 1846 à Barletta près de Bari dans les Pouilles.
Orphelin de mère et de père à l'âge de 10 ans,il va rentrer à l'académie des beaux-arts de Naples en 1861  ville où il s'était installé avec ses frères aînés en 1860.
Deux ans plus tard il en sera renvoyé pour raisons de discipline il fondera alors l'Ecole de Resina
Lors d'un de ses séjours en France il épousera  en 1869 une Française Léontine Gruvelle.
Il se liera d'amitié avec Edmond de Goncourt ,fréquentera Caillebotte et Degas.
Il partagera sa vie entre Paris,Naples et Londres et mourra à Saint Germain en Laye en 1884.


Je vous livre quelques un de mes  coups de coeur aux hasards des salles


Vous vous souvenez de cette exposition consacrée aux salons parisiens.
De Nittis fera la connaissance de la Princesse Mathilde  grâce à Edmond de Goncourt.
Toute une salle est consacrée à cette période




"Nul n'a peint comme lui  la grâce frissonnante d'une épaule nue...sous les jaunes clartés des bougies,l'ombre chaude d'une loge de théâtre,le mystère d'une alcôve..."
                                                                           André Michel 1884


Les champs de course








"Belles dames frileuses emmitouflées dans leurs fourrures,assises auprès des braseros,ou grimpées sur des chaises,près des élégants en chapeau de soie"
                                                                                 Léonce Benedite


Modèles et figures








 Et puis bien sûr Paris et les berges de la Seine








Londres et la Tamise avec des tableaux représentant Westminster dont les ciels feront dire à Léonce Benedite


"Un ciel ouaté, étouffé aux brumes rousses,qui fait un fond neutre où chantent plus vivement les tons"


Si vous ne pouvez aller voir cette exposition que je vous conseille vraiment vous en saurez un peu plus ici



GIUSEPPE DE NITTIS — La modernité élégante
envoyé par paris_musees. - Découvrez plus de vidéos créatives.



Un commentaire laissé par Norma ,fait que je me suis aperçue que j'avais oublié une précision concernant la période Londres et la Tamise,ces tableaux seront qualifiés de "paysages atmosphériques" influencés par Turner et Whistler.
(Les tableaux que l'on voit en fond sur la vidéo au-dessus sont ceux consacrés à Westminter)


Peut-être vous donnerai-je envie de pousser jusqu'à Barletta dont proviennent la majorité des tableaux.
D'autres seront de nouveau visibles au musée Carnavalet,d'Orsay.
Par contre il en est quelques uns qui proviennent de collections particulières que vous ne pourrez donc voir que lors de cette exposition qui se termine le 16 janvier.






vendredi 12 novembre 2010


C'est amusant mais il y a toujours un moment sur la blogosphère où les jeux et tags fusent de tous les côtés.
Je viens d'être sollicitée par Danielle pour le jeu suivant 


la règle du jeu :

copier-coller l'image du relais de l'amitié dans sa propre publication.
Répondre à une série de questions 
Pour terminer, il faut passer le relais à d'autres blogueurs de son choix.


- 1) Quand vous étiez petit(e), que répondiez-vous à la question : "Et toi, que veux-tu faire quand tu seras plus grand(e) ?"

Je voulais être sage-femme,étant fille unique et ayant une passion pour les bébés comme une idiote je m'imaginais qu'ainsi je serais en permanence entourée de bébés,(c'était vrai dans un sens)  et que je comblerais le manque de ne jamais avoir eu de frère ou soeur

Je ne suis pas devenue sage -femme,tout au plus une femme sage

-2) Quels ont été vos BD et dessins animés préférés ?

Je n'ai jamais lu de BD c'était interdit à la maison car bourré de fautes d'orthographe et  de syntaxe,du moins c'était l'idée qu'en avait mon père.
C'est beaucoup plus tard que j'ai découvert Tintin et Astérix avec nos fils


Quant aux dessins animés déjà toute petite je n'étais pas attirée par la télévision,et puis je ne me souviens pas qu'il y en ait eu tant que cela lorsque j'étais enfant,par contre je regardais assez souvent Nicolas et Pimprenelle que j'avais du reste en "poupées"je me souviens ils étaient en tissu je les aimais beaucoup il va falloir que j'aille voir si ils sont toujours "derrière le rideau".
C'est un endroit dans notre maison du Lot où on range certaines choses et quand on dit "c'est derrière le rideau " tout le monde comprend!

-3) Quels ont été vos jeux préférés ?

Lire.Quand vous êtes fille unique  et habitez un tout petit village c'est difficile, et  jouer avec soi-même??
Sinon dans la cour de récréation je jouais aux gendarmes et aux voleurs et au cheval,je suis certaine que personne n'a jamais joué au cheval.J'étais à l'école à la campagne on aurait pu appeler cela la campagne profonde,et donc certains écoliers,eh bien je vais dire n'étaient pas très évolués.Il en était un le pauvre ,énamouré j'en aurais fait ce que je voulais,et,il était mon cheval.
N'allez pas  penser que je m'imaginais être une belle amazone,non non c'était mon cheval de trait,que voulez-vous je vous l'ai dit nous étions à la campagne.
Heureusement mon père veillait au grain car j'aurais pu faire tourner ce pauvre garçon en bourrique si je l'avais voulu

-4) Quel a été votre meilleur anniversaire et pourquoi ?

Très honnêtement je n'ai pas beaucoup de souvenirs de cela quand j'étais enfant,ce n'était pas très très à la mode,les grands goûters d'anniversaire
Mon meilleur anniversaire n'est pas très vieux,le gentilhomme m'a offert un voyage,nous sommes partis avec nos enfants et ma mère,dix jours pendant la période de Noël,destination choisie par nos enfants.

-5) Qu'est-ce que vous auriez absolument voulu faire que vous n'avez pas encore fait ?

Vraiment je ne vois pas.
Je fais partie de celles qui trouvent du bonheur et du plaisir en tout,qu'un rien émerveille.
Je ne suis pas de ces insatisfaites qui veulent toujours être ailleurs qui courent après des chimères.
J'essaie d'apprécier le moment présent,vous pouvez penser celle-la elle est gâtée pourrie,alors elle n'a pas d'envie,elle a tout,eh bien non pas du tout j'éprouve autant de bonheur à lire au coin de le cheminée par une journée venteuse et pluvieuse que de faire un voyage,ou une  agréable balade au bout  de ma rue pendant laquelle j'aurais fait de jolies photos

-6) Quel était votre premier sport préféré ?

Nager
J'ai toujours été attirée par l'eau,enfant je ne savais pas encore nager mais je suivais ma mère en marchant droit devant moi  lorsqu'elle partait se baigner,elle était obligée  de faire demi-tour et me ramener sur la plage,d''être recouverte par l'eau ne semblait pas me déranger,par contre j'étais peut-être un peu dérangée!!

7) Quelle était votre première idole de musique ?

Jean Sébastien Bach et je vous l'assure,je n'ai jamais aimé la variété


-8) Quel est le plus beau cadeau de Noël (ou équivalent) que vous avez reçu ?

C'était le jour de ma communion privée que j'ai faite lors de la messe de minuit.
J'avais eu un très mauvais carnet scolaire et mon père ne rigolait pas avec cela.
Il faut dire qu'il m'avait changée d'école ,il devait préférer que je change de cheval!!!
Je me suis immédiatement heurtée avec mon nouvel instituteur qui avait une "pédagogie"à laquelle je n'avais pas été habituée,tous les matins comme d'autres distribuent des bons points ou des images lui distribuait des mauvais points et QUE des mauvais points,qui étaient inscrits sur son carnet de toile noire fermé d' un élastique rouge.Au bout de trois mauvais points on revenait en classe trois heures le jeudi matin.J'avais beau être conviée chaque jeudi matin cela ne changeait rien à l'affaire je ne faisais rien.
Aussi mon père a décidé que je n'aurais pas de cadeaux de Noël.
Au moment de partir à la messe,ma mère m'a demandé de fermer les yeux,et a posé sur mes épaules une cape de ratine rouge dont je rêvais c'était la grande mode à cette époque.
La pauvre elle a dû se faire incendier par mon père qui ne plaisantait pas lorsqu'on transgressait ses décisions.

Alors je passe le témoin à tous le joueurs et joueuses que cela amuse
Au moment où je diffuse ce billet je n'ai pas encore eu le temps de faire le tour des blogs ,que celles ou ceux qui m'ont sollicitée et que je n'ai pas mentionnés ne m'en veuillent pas
Un petit clin d'oeil en réponse à Michelaise







Même cela je ne jette pas!